Correction de la Lépi et organisation des élections au Bénin Bruno Amoussou fait des propositions de sortie de crise

Karim O. ANONRIN 28 octobre 2014

Le président de l’Union fait la Nation, Bruno Amoussou, était hier l’invité de l’émission Zone Franche de la chaîne de télévision privée Canal 3 Bénin. Il était question au cours de l’émission de la situation sociopolitique et économique du Bénin, caractérisée par différentes formes de crises dont la crise de confiance entre les acteurs politiques en ce qui concerne la correction de la Liste électorale permanente informatisée (Lépi) pour l’organisation des élections communale, municipale et locale et même des élections législatives qui s’annoncent. Pour Bruno Amoussou, il n’y aura pas péril en la demeure si le Conseil d’orientation et de supervision pour la correction de la Lépi (Cos-Lépi) accède aux propositions que l’Union fait la Nation lui a faites. Parlant de ces propositions, la principale que soutient Bruno Amoussou est qu’il est encore temps que le Cos-Lépi se consacre essentiellement à la liste des électeurs ; c’est-à-dire qu’il dégage une liste des Béninois en âge de voter pour les prochaines élections et laisse de côté celle des Béninois de 12 ans et moins de 18 ans, qui existe dans la base de données du Cos-Lépi. D’autres sujets non moins importants, relatifs à la vie de l’Union fait la Nation ont été abordés au cours de l’émission.
(Lire ci-dessous la première partie de l’intégralité de l’intervention de Bruno Amoussou sur l’émission dominicale de Canal 3 Bénin du 26 octobre 2014)
Intervention de Bruno Amoussou sur l’émission dominicale de Canal 3 Bénin

Parlons de cette question d’actualisation de la Lépi dont on ne finit pas de parler de la correction. Et le Cos-Lépi qui réclame encore 8 milliards de Fcfa pour poursuivre l’opération. Est-ce que nous allons nous en sortir un jour ?
On peut s’en sortir. Mais faisons un peu l’historique. Vous vous rappelez sûrement, dès le démarrage de la Lépi, dès la première phase qui est celle de la cartographie censitaire, l’Union fait la Nation avait demandé que l’on observe une pause pour corriger cette cartographie censitaire parce qu’elle n’était pas correcte. Et, en partant d’une fausse base de données de la cartographie censitaire, on ne peut pas arriver à avoir un recensement correct. Mais, la réponse a été donnée travers des déclarations de rois, de cadres de concertation des confections religieuses, des marches contre qui ne veulent pas de la transparence, ceux qui veulent toujours frauder, contre ceux les fraudeurs professionnels que nous étions. Et avec le soutien de la communauté internationale, des experts soi-disant, on s’est engouffré dans cette affaire et nous voilà en difficulté aujourd’hui. Personne n’a vu la Lépi première version. Il y a des gens qui allaient au Cps-Lépi de Bako et qui disaient qu’on a vu la Lépi comme aujourd’hui d’ailleurs où ceux qui vont au Cos-Lépi et qui disent qu’on a vu la Lépi. Mais ce n’est pas l’Ordinateur électoral permanent informatisé. C’est Liste électorale permanente informatisée (Lépi). Donc, ceux qui s’en vont voir des ordinateurs et sortent en extase en disant que tout va bien, ils n’ont rien vu.

Voulez-vous dire que vos représentants au sein du Cos-Lépi sont également en train d’actualiser des ordinateurs ?
Ils n’ont jamais dit qu’ils ont vu la Lépi. Ils sont en train de corriger une liste et je souhaite que tous ceux qui parlent de la Lépi se souviennent qu’il s’agit d’une liste électorale. Tant que quelqu’un n’a pas vu une liste, qu’il ne dit pas qu’il a vu la Lépi. C’est ça que je voudrais faire observer.

La liste peut être contenue soit sur des ordinateurs, soit sur des clés Usb pour être la version électronique soit sur du papier pour être la version papier.
Oui ! Mais vous direz ‘’j’ai vu une clé’’. Vous ne direz pas ‘’j’ai vu une liste’’, puisque vous ne savez pas ce qui est dans la clé ou ce qui est dans l’ordinateur. Dites ‘’j’ai vu une clé et il y a une liste dedans’’. Ça c’est honnête. Même lorsqu’on a déclaré la fin officielle de l’établissement de la Lépi, il y a eu une cérémonie avec des discours. Le lendemain de cette cérémonie, je m’étais rendu à la Cena voir le président Joseph Gnonlonfoun avec tout le staff de l’Union fait la Nation pour avoir une copie de la liste. Il nous a dit qu’il n’y a pas de liste ; qu’il n’y a rien. On nous a montré des ordinateurs, disquettes, mais il n’y avait rien. C’est ce passé qu’il est important de rappeler. Ce n’est pas que nous refusons l’assistance des organisations, mais que nous ayons nous-mêmes un esprit critique. Lorsqu’on nous conseille des choses, que nous réfléchissions pour voir s’il est possible d’établir une Liste électorale permanente informatisée sans état civil, sans que les gens aient des pièces d’identité. Est-il possible de le faire et dans quelle condition ? Le résultat, c’est que nous avons fait une opération à l’envers. Les experts soi-disant, qui devraient nous guider, ne nous ont pas fait voir que nous étions en train de travailler à l’envers. Je dis cela pourquoi ? Un électeur est rattaché à un lieu où il vit. On dit qu’il est de tel village, qu’il va voter dans tel bureau de vote. Voilà un électeur. Ça veut dire qu’on connait le nom du village et le bureau de vote. Or, qu’est ce que nous avons fait ? On a fini de faire la Lépi et quand on a fini de faire a Lépi, on a refait le découpage territorial, créé des villages, créé des quartiers de villes et c’est en ce moment qu’on a voté une loi qui donne la liste des quartiers de villes et des villages. C’est des choses qu’il fallait faire pour pouvoir rattacher chaque électeur à chaque village ou quartier de ville. C’est après que nous avons la Lépi première version que nous avons voté une loi sur la liste des bureaux de vote. Par conséquent, ceux qui étaient dans l’ancienne base et qui étaient dans des villages rattachés à des bureaux de vote se retrouvent dans une situation inconfortable. C’est pour cela que je dis que nous aurions dû commencer par le commencement.

Mais tout ce dont vous parlez a été fait dans le cadre d’un certain nombre de loi que vous avez contribué à voter. A qui attribuer aujourd’hui la faute ?
Je l’attribue d’abord à l’excès de confiance que nous avons dans les experts, la communauté internationale ; un excès qui nous poursuit partout.

N’ont-ils pas agi dans le cadre des mêmes lois ?
Ces lois ont été proposées, concoctées par des gens qui nous disent voilà ce que vous devez faire. On leur a fait confiance. On s’est encastré dedans et lorsque dès le départ, il y a eu des anomalies et des personnes dans ce pays, en particulier l’Union fait la Nation ont dit qu’il y a dérapage, on n’a pas voulu s’arrêter. On a dit qu’on va corriger en marchant. On n’a rien corrigé. Si on ne rappelle pas toutes ces choses, on ne peut pas comprendre les difficultés actuelles de la tentative de correction de la Lépi.

Sauf que, monsieur Bruno Amoussou, ceux qui à l’époque criaient qu’il ne fallait pas arrêter la marche vers la Lépi, disaient que malgré ses imperfections, elle était quand même mieux que la liste manuelle. Ils disaient qu’il ne fallait pas refuser le progrès.
Il ne s’agit pas de refuser le progrès. Nous n’avons jamais dit de revenir à la liste manuelle. Ce que nous avons voulu, c’est d’avoir une liste meilleure que ce que nous avions. Mais si nous n’avions rien, on ne peut faire une comparaison. Et ça, tout le monde le voyait. C’est dans cette situation que nous nous sommes retrouvés. C’est pour ça que lorsque nous-mêmes, voyant que les choses n’évoluaient pas, nous sommes montés à la tribune de l’Assemblée nationale. C’est l’Union fait la Nation qui a fait une déclaration à la tribune de l’Assemblée nationale pour demander la correction de la première version de la Lépi. C’est nous qui avions eu cette idée là et le président de l’Assemblée nationale a bien voulu réunir un comité, un groupe de travail dont les travaux ont été enrichis par les travaux du séminaire du Prd, du séminaire de la mouvance présidentielle aussi. Tout ceci a été fait et puis une loi a été élaborée et votée. Nous avons voté contre cette loi. L’Union fait la Nation a voté contre la loi qui prescrit la révision, l’actualisation et la correction de la Lépi.

A cette époque, est ce que ce n’était pour des calculs. L’Union fait la Nation réclamait plus de postes au Cos-Lépi. Les différents partis politiques ne s’entendaient pas. Est-ce que c’était sur des questions de fond ?
C’était sur questions de fond. Je vais vous le dire. Il est prévu dans cette loi que la correction de la Lépi doit se faire uniquement avec ceux qui l’ont établi. Nous, on a dit non. Ils ont mal travaillé. Le Centre national de traitement a mal travaillé. On ne peut pas mettre dans une loi que la correction de la Lépi doit se faire nécessairement avec ceux qui ont mal fait le travail. Ces dispositions se trouvent dans la loi. Deuxième disposition, on dit qu’on prend en compte les personnes qui figurent par témoignage ; donc ils peuvent être des étrangers puisqu’il suffit que le chef du village dise qu’ils sont du village pour qu’on les mette ; ils peuvent être des mineurs et il suffit que ceux qui sont là disent qu’ils sont majeurs et on les met ; ils peuvent même ne pas exister et on les met. Dans la loi, il est dit qu’on ne cessera d’enregistrer des gens par témoignage qu’en décembre 2017. La date n’est pas innocente, bien sûr. Voilà les deux raisons qui ont fait que nous avons voté contre pour dire qu’on ne peut pas nous livrer pieds et poings liés à ceux précisément qui ont fait un travail dont nous déplorons l’insuffisance, que ce soit volontaire, ou par incompétence. Ils peuvent être là, mais qu’il y ait d’autres personnes qui s’ajoutent. On ne peut pas aller aux élections en laissant dans la base de données des personnes qui sont là parce qu’on a témoigné qu’ils sont Béninois. C’est pour ces deux raisons que l’Union fait la Nation a voté contre. Mais la majorité composée des Fcbe, du Prd et de la Rb ont voté pour. C’est une loi de la République. Ils se sont certainement entendus pour mettre en place les organes ; ce qui fait que dans le Cos-Lépi, les Fcbe prennent la présidence, le Prd prend la vice-présidente. Il y a la Cena qui est présidée par les Fcbe, le Prd prend le poste de Coordonnateur du budget. Quant au Secrétariat exécutif permanent, c’est réservé à la Rb. On va le nommer. Vous verrez. Il s’agit d’expulser l’Union fait la Nation de tous ces organes. Nous ne nous en plaignons pas. Nous sommes maintenant devant des difficultés parce que le mécanisme de correction qui a été mis en place est issu des informations ou des processus proposés par ceux qui ont fait le travail. Il n’y a eu aucun apport extérieur pour dire comment il faut corriger la Lépi. On est obligé de leur faire confiance puisque c’est ce que dit la loi. C’est pour ça que nous avons des difficultés au niveau de la correction de la Lépi. Vous voyez que les déclarations des membres du Cos-Lépi sont des déclarations contradictoires. Cela étant, il faudra bien qu’ils mettent de l’ordre pour ne pas être prisonniers de ces dispositions.

Comment appréciez-vous le travail qui est actuellement fait par le Cos-Lépi ?
Ce qui est en train d’être fait, sans être parfait est mieux que ce qui existait. Pour les informations que nous avons, on a été un peu plus loin que la première version ; ce d’autant plus que l’organisation qui est mise en place est un peu plus transparente que ce qui existait. Mais ce que je dis là n’est qu’une profession de foi. Je n’ai pas vu la liste. Donc j’attends.

Mais vos représentants sont là. Ne les avez pas vous interrogés ?
Eux-mêmes, est-ce qu’ils ont vu la liste ? Aucun membre du Cos-Lépi ne peut dire aujourd’hui ‘’j’ai vu la liste’’. Le travail se fait quotidiennement.

Ils disent avoir enregistrés 6 millions 300 mille Béninois. Qu’en dites-vous ?
Ils sont certainement dans une base de données. C’est pour cela que nous avons formulé dans notre lettre, que nous avons remis au président du Cos-Lépi, des propositions. L’une des propositions est qu’on ne peut remettre la clé du serveur à une seule personne. Il peut y accéder quand il veut, y mettre ce qu’il veut, sortir ce qu’il veut et c’est qu’existe jusqu’au aujourd’hui. Tout en faisant notre profession de foi en disant que ce qui existe est mieux, nous restons assez critiques en disant qu’à partir du moment où on refuse que plusieurs personnes ne surveillent le centre névralgique du système qu’est le serveur et que c’est une seule personne qui le surveille, pensez bien que nous sommes dans l’attente de voir la Lépi pour savoir quel jugement nous pouvons en faire.

Au regard du tableau que vous présentez, est-ce qu’on peut s’en sortir un jour et à quel coût ? Le Cos-Lépi vient encore de demander 8 milliards de Fcfa
Il est vrai que les milliards, on les annonce tous les jours. Ce qui me paraît important, c’est qu’on puisse conduire méthodiquement les opérations de la correction de Lépi. C’est pour ça que nous avons, avec d’autres forces politiques, examiné ce qui peut être fait pour qu’on aille aux élections. Mais il ne faut pas que d’autres prennent comme prétexte de cela pour ne pas organiser les élections. On peut organiser les élections. Nous avons des propositions précises pour qu’on organise les élections.

Quelles sont ces propositions ?
Nous n’avons pas voulu travailler en solitaire. L’Union fait la Nation, dans sa démarche même, de part sa création, est animée par le souci de rassembler les forces politiques, les forces sociales pour avoir des résultats. Sinon, chacun peut faire son show, mais ça ne donne rien. Nous avons donc réuni un certain nombre de forces politiques et d’organisation de jeunes. La conclusion des propositions que nous formulons, c’est ceci : le Cos-Lépi, nous lui demandons de se mettre dans la posture de s’occuper de la liste électorale. Il faut comprendre que la Lépi comprend deux parties. Les citoyens de 12 ans à 18 ans ne sont pas des électeurs, mais ils sont dans la Lépi. Mais les 18 ans et plus, c’est des électeurs. Ce sont les 18 ans et plus qui composent la liste électorale. Nous demandons au Cos-Lépi de laisser pour le moment tout ce qui concerne les 12 ans à 17 ans. Traitons ce dont on a besoin maintenant ; c’est-à-dire la liste des électeurs. Qu’il se concentre sur ça. Il est possible que bien avant la fin de cette année 2014, on sorte cette liste électorale. Nous proposons que, bien qu’elle soit imparfaite, qu’elle comporte les noms des personnes inscrites sur témoignage, qu’on aille aux élections communales et municipales avec cette liste là. Nous ne mettons pas comme préalable que cette liste soit parfaite. On peut aller aux élections communales et municipales avec cette liste. On peut d’autant plus le faire que la circonscription électorale pour les élections communales et municipales, c’est l’arrondissement. Si on augmente le nombre d’inscrits dans un arrondissement, il n’aura aucune espèce d’importance pour l’élection du chef quartier et des conseillers communaux. Cette opération des élections communales et municipales peut, en même temps, être considérée comme un audit participatif parce que les populations vont s’intéresser à la liste. On récolte tous les dysfonctionnements rencontrés lors des élections communales et municipales. Une fois ces élections communales et municipales terminées, nous suggérons qu’on aille aux élections législatives avec la même liste. Là, les circonscriptions électorales sont un peu plus élargies. C’est plusieurs communes à la fois. Mais le dommage n’est pas aussi grand que pour les élections présidentielles. Donc, nous suggérons qu’on aille aux élections communales et législatives avec la liste qui va sortir lorsqu’elle sera uniquement consacrée à l’élection. A la fin des élections législatives, on peut faire une correction et on a le temps de relancer le Recensement administratif à vocation état civil (Ravec) et donner de pièces d’identité aux 1.600.000 personnes dans la base de données sur témoignage. Les Magistrats font les audiences foraines, leur donner des pièces d’identité et on régularise dans la liste sur témoignage, si bien qu’en juin-juillet au plus tard, on n’aura plus de liste de personnes sur témoignage et la correction aura tenu compte des observations rassemblées lors des élections communales et municipales.

Président, avec ce que vous êtes en train de dire, c’est vrai que c’est clair. Mais pourquoi vous n’en faites pas une proposition de loi à l’Assemblée nationale ?
Je vais en venir là. Pour qu’une loi soit votée, il faut bien que le minoritaire que nous sommes, fassions du lobbying auprès de nos amis de la majorité pour les convaincre. J’ai rencontré ceux qui ont fait le Ravec pour leur demander si on peut faire ce que je dis là. Je sais que c’est possible. J’ai discuté avec l’organisation syndicale des Magistrats pour savoir si on lançait les audiences foraines, est-il possible que ça puisse, dans un délai raisonnable, aboutir ? Nous prenons contact avec les partis politiques qui ont des députés à l’Assemblée nationale et quand nous avons rencontré l’Uds de Sacca Lafia, ça a fait du bruit. Il vaut mieux discuter avec les autres si on veut qu’une loi donnée passe. Aujourd’hui, je peux dire que nous progressons dans cette direction là et une proposition de loi sera faite. Mais puisque l’adoption de cette proposition de loi ne conditionne pas l’organisation des élections communales et municipales, on a le temps de le voter. Nous ne souhaitons pas que quelqu’un prenne, pour prétexte, ces choses pour qu’on n’organise pas les élections.

Est-ce que votre proposition a tenu compte de la date du 17 décembre 2014 fixée par le Cos-Lépi pour finir la correction de la Lépi ?
Nous pensons même que s’il se concentre sur la liste électorale et mette de côté les citoyens de 12 ans à moins de 18 ans, le Cos-Lépi peut même finir avant le 17 décembre 2014. Et maintenant à la phase de l’enregistrement, on va relever les empreintes. Si on n’enregistre pas les empreintes des gens de 12 ans à moins de 18 ans, c’est un nombre en moins parce que les kits qui sont là peuvent enregistrer plus de personnes et dans un délai court. S’ils acceptent notre proposition, ils pourront remettre la Lépi avant fin décembre et les élections, en ce moment, peuvent se faire dans un délai raisonnable.

Apparemment, vous avez les mêmes préoccupations que le président du Prd qui dit qu’il faut aller aux élections ? Est-ce qu’il n’est pas temps qu’avec cette proposition, l’Union fait la Nation fasse le rapprochement avec le Prd ?
Je ne suis pas sûr que pour mettre les organes de la Cena en place, personne ne s’est rapproché de lui. Ce dont je suis sûr, c’est que l’alliance qui a voté la loi portant correction de la Lépi a mis les organes en place. Et ça ne nous a pas surpris qu’on ne nous ai pas mis quelque part ; que ce soit au Cos-Lépi, que ce soit à la Cena.

Au-delà du Prd, il y a un autre groupe appelé Sursaut patriotique avec le président de l’Assemblée nationale. Est-ce que vous ne pouvez pas vous rapprochez de ce groupe là ?
Ce groupe nous intéresse. Le plus important est qu’ils ne disent pas ‘’Après nous, c’est nous’’. Eux, au moins, ils savent que ce qui est fait n’est pas bien et se démarquent. C’est mieux que ceux qui disent ‘’après nous, c’est nous’’.
Propos transcrits par Karim Oscar ANONRIN



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