Concert à l'espace Tchif : Le groupe Teriba rend hommage à la femme

La rédaction 18 mars 2019

L’espace Tchif a abrité dans la soirée du vendredi 15 mars dernier un concert du groupe Teriba. C’était en présence des acteurs culturels et amoureux de la musique de recherche.

Si le concert de la nuit du vendredi 15 mars dernier est l’un des rendez-vous du groupe Teriba avec son public, ce concert consacre surtout la célébration de la femme. Il est 20h. Les places assises sont presques pleines à l’espace Tchif. Le groupe Teriba est invité sur scène. Vêtue de robe bleue-nue sans bretelles, coiffée par un chignon et des noeuds de pailles ornant leurs pieds nus. Carine et Tatiana Ahissou formant désormais le groupe Teriba montent sur la scène. L’une se dirige vers les calebasses et l’autre vers les tam-tams. Gaby quant à lui assure la guitare. "Atakoun", c’est le premier morceau du groupe qui consacre l’ouverture du concert placé sous la thématique "Fâme" qui signifie Fâ et Femme. Un morceau qui parle de l’importance de la naissance d’une fille en Afrique. Après cette naissance, lorsque celle-ci grandi, le premier droit qui lui est attribué est celui de l’instruction. C’est ce que le groupe relate à travers le second morceau "agôgô". Place fût faite à l’exécution du titre "Gan nan ho" qui signifie l’heure sonnera. Le public reprend en chœur. C’est parti pour 2h30’ de concert qui vont passer comme un éclair. La précision dans la chorégraphie et dans la présence scénique, ne laisse personne indifférent. Ça chante et ça danse sur la scène. Carine descend et fait son " one woman show". Tatiana tient la percussion en chantant le morceau "Kini montchè". Les calebasses et percussions ne manquent pas à ce rendez-vous. 22h, elles exécutent "Agô héelou", une reprise d’une chanson de Sagbohan Danialou qui illustre réellement le thème du concert, fait savoir Tatiana, leader du groupe. Passant d’une sommité à une autre, elles ont rendues hommage à feu Stan Tohon, roi du Tchink system en interprétant trois de ses morceaux que sont" Yallow", "zémidjan" et "Bamanou" qui ont fait lever les spectateurs de leurs sièges. Sans quitté leur sujet qui est la femme, elles ont interprété "Baby girl" de Nel Oliver pour rappeler que la femme après l’instruction et la réussite de sa vie professionnelle doit penser à se marier et que c’est le rêve de chaque parent pour son enfant. Un morceau qui a suscité une pluie d’ovation. Le duo entonne à nouveau "Kini montchè" pour représenter le tableau final tout en quittant la scène. Une fois dans les coulisses, Tatiana Ahissou s’est prêtée à nos questions." C’est une très grande joie qui m’anime. Nous avons voulu rendre hommage à la femme en partant du Fâ qui est la science qui régit le monde, notre monde et nous avons estimé que si l’homme peut suivre les règles du Fâ alors il pourra préserver sa femme et fait en sorte qu’elle soit pour lui un exemple, un modèle de générosité, d’humilité et d’honneur"fait-elle savoir.
Marina HOUNNOU (Coll.)



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