Entretien avec Landry Padonou du Groupe duo Landry + : « Notre souhait est de lancer notre album durant les vacances »

La rédaction 27 juillet 2018

Ils sont juste deux et ont tous deux comme prénoms, Landry. Ce qui les différencie est bien leurs patronymes et leurs instruments de musique. A travers cette interview, Landry Padonou, clarinettiste et flûtiste du duo Landry, parle du groupe et de leurs projets musicaux.

Pourquoi avez-vous nommé votre groupe "duo Landry +" ?
"Landry+", c’est le nom de notre groupe. Nous avons choisi Landry + tout simplement, parce que nous portons tous deux le même prénom. Ce qui nous différencie est bien nos patronymes et nos instruments de musique. Moi, je suis Landry Padonou, professionnel de la Musique, enseignant de la flûte et de la clarinette de façon autonome. Et mon second, c’est Landry Magnidet, Musicien chanteur compositeur Guitariste. Nous avons donné le nom Landry + juste pour signifier Landry + Landry. Nous faisons un style très particulier et très peu populaire, le style acoustique.Et ce qui amène beaucoup de Béninois vers nous est bien l’originalité de nos textes.

Qu’est-ce qui fait votre particularité ?
Notre particularité se trouve dans nos compositions chantées en plusieurs langues locales, sans oublier le français, et dans notre manière de transmettre les émotions. C’est d’abord ça notre particularité. Nous essayons de donner le meilleur à travers notre voix et nos instruments.

Quel est votre objectif ?
L’objectif du groupe est de montrer à la face du monde que la guitare et la clarinette peuvent tout changer, surtout avec une belle voix.

Parlez-nous un peu du rôle de vos instruments dans vos compositions ?
Comme je l’avais dit, je suis clarinettiste, j’ai appris la musique à l’école de musique. Et la clarinette, c’est un instrument fait en bois, comme le saxophone, mais qui ne joue pas le même rôle. Depuis 09 ans, je ne fais que ça. Je ne suis pas flûtiste mais la flûte est un instrument que j’ai appris depuis tout petit. Celui qui fait la clarinette peut toucher quelques notes de la flûte. On ne m’a jamais appris la flûte. Ce qu’on m’a appris, c’est la clarinette, je l’ai appris ici et j’ai eu la chance d’aller en Europe me perfectionner. Par contre, mon second fait la Guitare. Quand un guitariste s’accapare de sa guitare, il accompagne ses morceaux avec pour faire ses compositions. C’est un peu ça le rôle que jouent nos instruments dans nos musiques.

Combien d’albums avez-vous à votre actif ?
Nous Sommes un jeune groupe. Nous sommes ensemble il y a de cela 4 ans. Notre premier album n’a pas encore été lancé. Il est toujours en studio et comporte 12 titres, dont 5 singles à savoir Sohouétô, Flinmi, avenir et autres, histoire de montrer au public béninois qu’il y a un groupe qui existe. L’album est prêt, juste qu’on a besoin d’accompagnement pour le lancement.

Comment préparez-vous le lancement ?
Les morceaux sont un peu mélancoliques, mais il y a des touches africaines. Nous envisageons le lancer dans la période des vacances. Nous nous autoproduisons. Donc, pour ce qui est des dépenses pour l’enregistrement, nous allons faire intervenir aussi les percussionnistes pour la production de l’album, c’est possible qu’on demande aux Béninois d’investir dans la production de l’album, mais présentement nous ne pouvons pas le faire. Car pour l’instant, nous avons besoin que des béninois : nous trouve des lieux pouvant abriter le lancement de notre album. Et se faisant tout le monde met la main. Notre souhait est de pouvoir véritablement lancer notre album pendant les vacances.

Quelle est la thématique développée dans votre album ?
Les Béninois peuvent attendre beaucoup de cet album, parce que nous y avons parlé de la vie, de l’amour, de la patience, un peu de tout.

Quels sont vos projets en vue ?
Le duo Landry + œuvre pour l’exécution d’un projet depuis 2016. Nous passons en fait dans les lycées et collèges pour conscientiser les jeunes à travers la musique sur tout ce qui minent la société de nos jours. Ce morceau composé dans ce cadre est intitulé mon « avenir » et il fait partie des cinq morceaux qu’on n’a lancé. Nous avions parcourus plus de 100 collèges à travers Savè, Bohicon, Savalou et Cotonou. Les responsables d’établissements nous accueille à bras ouverts, sans même que l’on n’est un papier. Lorsqu’on leur présentent notre projet, ils nous demandent de faire notre travail. La majorité nous donne la main et nous demande de conscientiser nos frères et sœurs à travers notre musique. C’est notre manière de participer à l’éducation dans notre pays.

Qu’est-ce que vous faites pour sauvegarder l’image du groupe ?
(Rires.) Avant de se mettre ensemble, il faut d’abord se connaitre. C’est Dieu qui est au contrôle. Notre souhait, c’est d’aller jusqu’au bout.

Comment se passe votre complicité sur scène ?
On arrive avant tout à se comprendre depuis l’étape de la répétition. Lorsqu’il doit y avoir des prises de becs, on essaie de gérer sans que le public ne s’en rende compte. Ce sont des choses qui arrivent sur scène mais on essaie de maintenir l’ambiance conviviale pour éviter de sortir de la chanson.

Un appel à lancer ?
J’invite les bonnes volontés à nous soutenir.Pour que le lancement de notre album soit une réalité. Ayez juste confiance en nous, et nous ne vous décevrons pas.
Propos recueillis par : Marina HOUNNOU (Coll.)



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