Gestion des ressources financières au sein des partis politiques : La CENA exige la transparence

19 avril 2024

La Commission électorale nationale autonome (CENA) a organisé un séminaire de formation de trois jours au profit des responsables des partis politiques en charge de la gestion des ressources financières à Bohicon. A travers ce séminaire, la CENA a joué sa partition pour la gestion efficiente dont doivent faire preuve les partis politiques conformément aux textes en vigueur.

L’amélioration du système de gouvernance au sein des partis politiques préoccupe la commission électorale nationale autonome (CENA). C’est sans doute le sens que revêtent les trois jours de séminaire de formation initié par l’institution chargée de l’organisation des élections à l’endroit des partis politiques. Il importe que la gestion des ressources financières au sein des partis politiques se base sur la professionnalisation, la transparence et la responsabilité. C’est une occasion propice pour rappeler aux personnes responsables de la gestion des ressources financières des partis politiques ainsi qu’aux dirigeants des partis politiques leurs obligations au regard de la législation en vigueur. Animée de cette volonté, la CENA ne s’est pas fait prier pour prendre ses responsabilités en vue de renforcer les capacités des partis politiques en la matière en l’occurence en ce qui concerne la gestion de leurs comptes. Au mieux, la CENA n’a pas manqué de sensibiliser les participants à cet atelier de formation sur la nécessité de justifier les fonds conformément à la loi en vigueur et les informer sur le processus d’élaboration du compte de gestion. Il est clair qu’en organisant cet atelier de formation à l’endroit des financiers des partis politiques, la Commission électorale nationale autonome poursuit son engagement en faveur de la transparence et de la responsabilité des partis politiques. L’atelier de formation portant sur l’application des dispositions relatives au financement des partis politiques, l’origine de leur patrimoine, les règles de leur comptabilité et les procédures de contrôle de leurs finances, s’illustre comme la part de contribution de la CENA. L’institution a joué sa partition. Il revient désormais aux partis politiques à divers niveaux de faire preuve de bons gestionnaires de l’argent public. En définitive, cette sensibilisation ressemble bien à un avertissement qui ne dit pas son nom et pour cause, les crimes économiques sont imprescriptibles. Alors, malheur aux financiers des fonds publics alloués aux partis politiques qui tomberont au travers des textes et des codes de bonne gestion.
Fidégnon HOUEDOHOUN



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