Sima 2015 : Cotonou, capitale de la musique africaine

Eustache f. AMOULE 16 septembre 2015

Cotonou est depuis hier, la capitale de la musique africaine. En effet, après Yaoundé en 2013 et Dakar en 2014, c’est au tour de la capitale économique du Bénin d’accueillir le Salon international de la musique africaine (Sima), dont la 3è édition a été officiellement lancée dans l’après-midi de ce mardi 15 septembre 2015, au palais des congrès de Cotonou par le vice-premier ministre François Abiola, représentant le Chef de l’Etat. Dans ce cadre, plus de plus 200 délégations venues de toute l’Afrique et de l’Europe, sont présentes au Bénin pour faire vivre aux mélomanes des moments de plaisir mais aussi de découvertes, dans l’univers des gons et tambours de divers horizons. Précieux marché des professionnels de la musique, selon le vice-premier ministre François Abiola, le Sima 2015 permettra aux participants, les uns, d’amorcer une carrière internationale, les autres de raffiner les liens déjà noués et pour d’autres encore d’un véritable jeu de réussite d’actions entreprises depuis des années. C’est pourquoi, ces cinq jours de célébration culturelle seront meublés de tables rondes, d’ateliers, de speed meeting, d’expositions et de concerts avec différents artistes et groupes de différentes nationalités. Pour le ministre François Abiola, cette 3ème édition du Sima constitue pour le gouvernement béninois la preuve de son attachement à l’entreprenariat culturel et celui de son rêve d’une émergence dont le socle demeure la culture.
Organisé depuis 2013 par le Bureau export de la musique africaine (Bema), le Sima a déjà promu plusieurs artistes au rang de l’élite, dont Youssou Ndour, Alpha Blondy, Salif Kéita, les têtes brûlées du Cameroun et Angélique Kidjo et Stan Tohon du Bénin. Raison, pour laquelle, le Vice premier ministre a dans son allocution rendu hommage au Bema et l’Amicale des artistes pour le progrès (Aap), dont le président, Eric Ghèha, président du comité d’organisation de cette édition du Sima n’a ménagé aucun efforts pour la réussite de l’événement.
Le public béninois est donc invité à se rendre massivement à la place des martyrs, à l’Institut français de Cotonou et au stade de l’amitié de Kouhounou pour savourer de la musique typiquement Africaine. Il faut préciser que ce festival sera clôturé par un géant concert qui sera organisé le samedi 19 septembre prochain au stade de l’amitié de Kouhounou.



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