Atelier des parlementaires pour la microfinance et les institutions financières : Les députés convaincus de la pertinence des microcrédits dans le coton

Arnaud DOUMANHOUN 10 mai 2013

Le DG/Fnm, Komi Koutché a convaincu l’He Justin Sagui et l’ensemble des participants à l’atelier de l’Infosec

Les députés béninois membres du Réseau des parlementaires pour la Microfinance et les institutions financières (RéPaMIF) étaient en atelier le mercredi dernier à l’infosec de Cotonou, pour mieux appréhender à la lumière du Fond national de microcrédits (Fnm), la pertinence et l’importance des microcrédits dans le coton. Il est revenu au Directeur général du Fnm, Komi Koutché, d’éclairer la lanterne des élus du peuple, chargés du contrôle de l’action gouvernemental, sur le fondement, les objectifs et le mécanisme opérationnel du Crédit spécial d’appui aux cotonculteurs pour la gestion de la Soudure (Csac/Gs). « Fondements et pertinence de l’intervention du Fnm dans le sous secteur du coton au Bénin ». C’est la thématique qui a été objet de toutes les attentions au cours de cet atelier d’échange. Conçu en vue de 'faciliter aux producteurs de coton, l'accès à des crédits spécifiques leur permettant de faire face aux besoins pertinents de la période de soudure », le Csac/Gs est un produit innovant du Fonds national de la Microfinance (Fnm) au titre de la campagne 2012-2013 qui a permis la mise en place d'un montant global de deux milliards cent soixante quatre millions cinquante deux mille six cent quarante neuf Fcfa. En termes de résultats, il importe de noter que 24.786 producteurs ont accédé à ce crédit dont 97% d'hommes et 3% de femmes. Pour ce qui est des remboursements, un total de deux milliards deux cent quarante neuf millions huit cent soixante treize mille cent trente sept Fcfa a été prélevé à la source par l'ONS au profit du trésor public qui reste à le virer sur le compte du Fnm. Pour Komi Koutche : « Ces performances qui sont particulièrement excellentes et encourageantes pour une activité de financement agricole, traduisent de la pertinence de l'initiative et de la solidité du dispositif mis en place pour sa gestion. Ces années, en plus des niveaux de satisfaction exprimés, les producteurs suggèrent que l'expérience soit renforcée ». Une conviction partagée par les élus du peuple.’ Notre rôle est la veille permanente sur le secteur des microfinances. Les parlementaires ont été convaincus et ont fait des recommandations. Ils souhaitent que le Fnm soutienne d’autres filières agricoles’’, a déclaré l’honorable Bangana Gilbert, rapporteur à la Commission des finances, ancien cadre du Ministère des finances.

Pour le Directeur général du Fnm, cette opération a permis de prévenir le bradage des produits au titre de la campagne écoulée, de montrer aux Banquex qu’il est possible d’investir dans une filière agricole surtout une filière aussi organisée que le coton. Après avoir dénoncé le fait que les parlementaires aient été informés en aval, le premier vice président de l’Assemblée nationale, Justin Yoro Sagui a salué l’initiative, et affirmer que ces genres de rencontre permettront une meilleure collaboration, un dialogue fructueux entre les structures de microfinance et le Réseau des parlementaires pour la Microfinance et les institutions financières (RéPaMIF). Le président de la Commission des finances, Grégoire Laourou a également reconnu la pertinence et l’importance des microcrédits dans le coton.

Le Fonds national de la microfinance, 1ère institution publique d’appui à la microfinance au monde à être certifiée Iso 9001 : 2008, confirme son leadership et donne davantage la preuve de sa notoriété en matière de respect des principes modernes de gestion que sont entre autres, la réédition des comptes et le compte-rendu. Le Fnm facilite l’accès aux financements aux couches qui sont exclues du système classique.



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