Congrès constitutif de l’Union Progressiste : Bruno Amoussou et les siens ont tenu pari !

Naguib ALAGBE 3 décembre 2018

Samedi dernier, ‘’il était temps’’. L’Hymne de l’Union progressiste a résonné, pour la toute première fois, dans une salle du palais des sports Archicomble. Les militants, venus d’un peu partout sur toute l’étendue du territoire national l’ont repris en chœur, en même temps qu’ils découvraient les autres attributs du parti. L’Union Progressiste, comme ils l’ont appelée, venait ainsi d’être portée sur les fonts baptismaux, à la grande satisfaction du comité d’organisation. Séraphin Agbahoungbata, son président, rappelle à quel point ce ne fut pas donné. « Le chemin a été long et parsemé d’embûches. Mais nous pouvons tous être fiers du résultat auquel nous sommes parvenus. C’est un vent nouveau qui souffle sur notre pays, en ce moment même où, nous tous prenons date avec l’histoire », a- t-il indiqué. Et, le mérite du chef de l’Etat, premier artisan de cette prouesse, d’être reconnu et salué successivement par tous les intervenants. Abdoulaye Bio Tchané, prenant la parole au nom du Bloc républicain, un autre grand parti en constitution, s’est attardé sur le bien-fondé des réformes à l’origine de la naissance de ce parti. C’est le lieu de saluer, selon lui, non seulement la décision des uns et des autres d’adhérer à ces réformes, mais aussi et surtout, d’en être les portes flambeaux. « Il a fallu pour en arriver là, énormément de sacrifices. Mais, ceci était nécessaire, ne serait-ce que dans l’espoir de lendemains meilleurs pour chacun et pour tous ». Et, Bruno Amoussou, d’indiquer qu’il était temps de passer à l’action, après tant d’années passées à répéter en chœur l’échec de la pratique partisane en cours depuis bientôt trois décennies. « Après tant d’années de mise à l’épreuve de notre système, le moment était venu pour les uns et les autres de s’arrêter pour définir de nouveaux paradigmes, afin de sortir des sentiers battus », il est revenu aussi sur la pertinence de ces réformes voulues par le chef de l’Etat et la nécessité de les mettre en œuvre pour asseoir de nouvelles bases nécessaires à la consolidation de la démocratie. « Désormais, l’horizon est dégagé et nous pouvons être fiers de dire demain, voyant les résultats de notre engagement commun, que nous avons été à l’origine de ces changements qui nous donnent les moyens, quoique soutiens inconditionnels du gouvernement, d’espérer que désormais nous pouvons prétendre à la conquête et à l’exercice du pouvoir », a-t-il conclu.



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