Convaincus des potentialités minières et pétrolières de notre pays : Yayi et Kassa lancent les opérations de scanning du sous-sol

La rédaction 29 avril 2013

Le Président Boni Yayi et son ministre de l’énergie, Barthélémy Kassa, ont procédé au lancement des opérations d’acquisition géophysique des données du sous-sol béninois. C’était le jeudi 25 avril 2013 à l’aéroport international, Cardinal Bernardin Gantin de Cotonou. Objectif : recueillir sur une grande partie de notre territoire, une photographie des ressources minières et énergétiques dont regorge notre sous-sol.

L’espoir renaît avec la conviction politique

C’est par un vol symbolique de trois avions de reconnaissance, qu’ont été lancées jeudi dernier, les études d’acquisition géophysique des données du sous-sol béninois. Ces opérations procèdent du souci de Boni Yayi de mettre à contribution les nouvelles technologies en matière de recherches géologiques pour découvrir les ressources minières et pétrolières dont regorge notre sous-sol. Pour le ministre des mines Barthélémy Kassa " il s’agira de déterminer les zones de meilleures déformations géologiques pour le Bénin aussi bien pour les minerais précieux que pour la zone des hydrocarbures ". Trois principales zones sont concernées par cette première phase des opérations. Il s’agit de toute la partie septentrionale du Bénin d’une superficie de 66.330 Km2 ; le Centre-Ouest estimé à 2.100 Km2 où l’on soupçonne la minéralisation du coltan et tout le bassin sédimentaire côtier on shore pour une superficie de 6.000 Km2.

Au dire du ministre de l’énergie et des mines, en raison de l’identification des zones de fort intérêt, au fur et à mesure de l’acquisition, si des intérêts se manifestent par d’autres compagnies, le reste des données pourra être financé pour la couverture intégrale de tout le territoire national.

L’espoir renaît avec la conviction politique

" Je vous demande de creuser, fouiller, bêcher. Ne laissez nulle place où la main ne passe et repasse ", a exhorté le Président Boni Yayi. Il a par ailleurs invité les populations à ne point céder à la panique lorsqu’elles verront les avions voler à basse altitude pour prélever les données et les a rassurées de sa conviction que notre sous-sol regorge d’énormes potentialités. Trois techniques sont prévues pour être utilisées lors desdites opérations. Il s’agit en l’occurrence de la magnétométrie, la radiométrie et la gravimétrie. Pour l’or, le manganèse, l’uranium, le fer et le coltan, seules les deux premières techniques seront utilisées. Et vu l’intérêt capital que porte l’Etat béninois à la découverte du pétrole, la gravimétrie s’y est ajoutée pour voir la densité des roches qui sont situées dans la zone ciblée. Une fois les roches susceptibles de piéger le pétrole découvertes, il sera facile de faire des forages rapides au niveau du bassin sédimentaire côtier ; financièrement plus avantageux que les forages en haute mer. Il faut observer qu’avec ces technologies révolutionnaires, les équipements des experts commis pourront photographier et prélever les données géophysiques du sous-sol béninois jusqu’à trois kilomètres de profondeur.

Un nouveau souffle à la recherche minière et pétrolifère

Le Bénin, un pays du Golfe de Guinée, partageant avec ses voisins la même plaque continentale, est l’un des rares à ne pas vivre de ses ressources minières et pétrolières. Les opérations d’acquisition géophysique des données du sous-sol, signe de l’engagement politique et d’une vision partagée par Boni Yayi et Barthélemy Kassa, permettront à terme de relever avec précision les potentialités minières et pétrolières de notre pays. Le Ghana, le Nigeria, et même l’Afrique du Sud ont réalisé avec la même compagnie sollicitée par le Bénin, le scanning de leur sous-sol. Ceci a d’ailleurs permis à l’Afrique du Sud de découvrir qu’elle dispose de 2.300 milliards de réserve minière. Il n’est donc plus à démontrer l’opportunité de cette opération qui vient à point nommé pour faire renaître l’espoir dans le domaine de la recherche pétrolière. Car il est un secret de polichinelle que politiciens, universitaires et autres experts nationaux et internationaux s’accordent à reconnaître que le Bénin, au regard de sa position géographique, dispose de l’or noir. C’est aussi la conviction de Boni Yayi, qui se traduit dans son engagement politique, notamment à travers le présent choix du gouvernement à recourir aux nouvelles technologies pour faire ’’parler’’ le sous-sol béninois. Barthélémy Kassa est à n’en point douter le bras armé de cette conviction du Chef de l’Etat. Tenez : c’est lui qui a présenté aux médias la preuve que le Bénin dispose effectivement de pétrole : le symbolisme d’un verre contenant de l’or noir. C’est encore sous sa direction que seront réalisées les présentes opérations d’acquisition géophysique des données du sous-sol. En effet, il y a 40 ans (1970) déjà qu’ont été réalisées les dernières études pour découvrir les ressources minières et pétrolières dont regorge notre sous-sol. Aujourd’hui avec la nouvelle technologie, il est à souhaiter plein succès aux dites opérations pour l’éclosion du secteur des mines et le rayonnement économique du Bénin. Les populations sont invitées à ne pas céder à la panique au cours desdites opérations.



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