DEUX ANS DU QUINQUENAT DU PRESIDENT BONI YAYI : Il faut continuer les réformes

La rédaction 9 avril 2013

Le 6 mars 2013, ça fait exactement deux ans que le chef de l’Etat a prêté serment pour son deuxième quinquennat à la tête de notre cher et beau pays, le Bénin. A cette occasion, le Ministre de l’économie et des finances, Monsieur Jonas GBIAN en a profité pour annoncer une bonne nouvelle à l’endroit des béninoises et des béninois. Il a dit en effet, que l’économie béninoise a atteint un taux de croissance de 5,4. Cette information est confirmée par son collègue du développement, Monsieur Marcel de Souza. Une performance, qu’il convient de saluer puisqu’il ya longtemps que le Bénin n’a plus atteint un tel niveau de croissance. D’aucuns diront certainement que pour autant le quotidien des béninois n’est pas le plus reluisant. Soit, mais il faut reconnaitre l’effort qui est fait et souhaiter le mieux tout en signifiant le pas à faire pour harmoniser les rapports entre la macroéconomie et la microéconomie. Il faut tout faire pour maintenir pendant un certains nombre d’années le cap et même l’améliorer pour espérer ses impacts sur chaque béninoise et chaque béninois. Le seul secret pour y arriver, c’est le travail et les reformes. D’ailleurs, le chef de l’Etat a placé son deuxième mandat sous le signe de la refondation et donc des reformes pour faire avancer le Bénin. Vingt quatre mois après, on peut bien constater que les reformes ont été initiées. C’est vrai qu’elles n’ont pas été toutes concluantes mais on peut saluer la volonté et le courage de les avoir engagés. Faire des reformes, c’est faire bouger des lignes, des habitudes et même des privilèges. Ce n’est donc pas toujours facile de faire des reformes, mais il faut les faire si pour le peu, on aime ce pays et ses populations. C’est un impératif, si on veut réellement tenir compte des contraintes internes et des exigences au niveau international. C’est un impératif, si on veut relancer le pays et lui faire jouer toute la partition qui est la sienne dans le concert des nations. C’est un impératif, si on ne veut pas sacrifier les intérêts de la jeunesse et ceux des générations à venir. Je crois qu’il faut continuer les reformes et le Président de la République, Monsieur Boni YAYI est en situation idoine pour le faire. Il en a la volonté, le pays en a besoin et chacun doit en prendre conscience. J’apporterai ma modeste contribution.

Deux ans du deuxième quinquennat et sept ans après son avènement, on peut bien observer que le Président de la République, Chef de l’Etat et Chef du gouvernement joue pleinement sa partition. Son leadership est affirmé. Bien sûr qu’aucune œuvre humaine n’est parfaite. Il faut souhaiter que la classe politique joue aussi pleinement sa partition pour l’animation réelle de la vie politique dans notre pays. Ceci, dans l’intérêt supérieur de notre peuple et du Bénin. Je voudrais croire à un sursaut patriotique qui favorise une animation réelle et apaisée de la vie politique, qui engendre le développement et qui empêche toute remise en cause de l’ordre constitutionnel. Les acquis de la conférence nationale doivent être préservés et nous devrions tout faire pour les renforcer. Nous le devons à ce qui ont mené la lutte des années 1989-1990 mais aussi et surtout aux générations futures. Les coups d’Etat, les putches et les pronunciamientos n’ont plus et ne devraient plus avoir droit de citer dans notre pays. Nous sommes le Bénin, ne l’oublions jamais.



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