Dialogue politique au Bénin : le facilitateur, Dorothée Sossa s’engage

La rédaction 11 octobre 2019

Mesdames et Messieurs
Je voudrais exprimer mes sincères remerciements au Président de la République pour la haute confiance qu’il a bien voulu placer en moi en me demandant de modérer le dialogue politique qui va démarrer et qui conduira chacun et chacune des participants à y mettre du sien pour la préservation de ce qui est essentiel pour nous tous, l’intérêt supérieur de notre pays et sa construction harmonieuse. J’accepte les charges républicaines qui m’ont été ainsi confiées. A cet égard, je voudrais profiter de l’occasion et citer ici les prescriptions de l’article 51 de la Constitution du 11 décembre 1990 qui s’énonce avec force comme suit : « chaque Béninois a le devoir de respecter et considérer son semblable, sans discrimination aucune, et d’entretenir avec les autres des relations qui permettent de sauvegarder, de renforcer et de promouvoir le respect, le dialogue et la tolérance réciproque en vue de la paix et de la cohésion nationale ». Dialoguer pour la paix dans notre pays et la cohésion nationale sont donc pour chaque enfant, un devoir constitutionnel, une obligation suprême. Je voudrais souhaiter que nous y mettions du cœur pour ne pas trahir notre destin commun.
Pour l’atteinte des objectifs des présentes assises, notre tâche, me semble-t-il, est grandement facilitée par le message circonstanciel que vient de nous délivrer le Chef de l’Etat. Il nous appartient d’en extraire la quintessence, d’en suivre les orientations et les indications, parcourir les succès, le chemin commandé par les exigences de la paix et de la stabilité dans notre pays. Les Béninoises et Béninois ont toujours su écrire les pages glorieuses de leur histoire. Face à des périls menaçants et imminents, ils ont pu, contrairement à d’autres nations, trouver les moyens d’un sursaut salutaire. Nous, les héritiers de ces braves aînés qui ont fait la fierté de notre pays sur le continent africain et au-delà, devrions pouvoir mériter cet héritage en resserrant nos rangs comme nous l’enseignait Amadou Kourouma dans ‘’Les Soleils des Indépendances’’ : « La plus belle harmonie, ce n’est ni l’accord des tambours, ni l’accord des xylophones, ni l’accord des trompettes. C’est l’accord des hommes ». Mettons-nous donc résolument à l’œuvre pour arriver à cet accord des hommes.
Je vous remercie de votre brillante attention.



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