Difficultés dans la campagne cotonnière 2016-2017 : Le Ministre Delphin Koudandé apporte des clarifications aux députés

Karim O. ANONRIN 21 avril 2017

Le Ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, Delphin Koudandé, a répondu hier jeudi 20 avril 2017, à trois questions d’actualités posées par les députés Eric Houndété, Youssouf Bida et Abdoulaye Salifou Gounou et relatives à la filière coton. Dans sa réponse aux auteurs desdites questions d’actualité, le Ministre Koudandé, a salué la pertinence des préoccupations des représentants du peuple. Car, selon, cela lui donne l’occasion d’apporter quelques clarifications au sujet de la campagne cotonnière 2016-2017. A en croire ses propos, s’il est une chose que la campagne a question a connu des pertes à cause non seulement des intempéries, il est tout de même heureux de constater que ce sont plus 400.000 tonnes de coton graine qui ont été produits cette année contre une estimation d’environ 350.000 tonnes en début de campagne. Aussi, a t-il rassuré la représentation nationale des dispositions que le gouvernement entend prendre pour que ces pertes ne surviennent.
(Lire ci-dessous un extrait de la réponse du Ministre Delphin Koudandé)
Extrait de la réponse du Ministre Delphin Koudandé

« …Il faut dire que dès la prise du pouvoir par le président Talon, la décision du Conseil des Ministres en sa séance du 28 avril 2016 a été de rétablir l’accord de cadre entre l’Etat et l’Association interprofessionnelle du coton (Aic). Suite à cette décision, j’ai pris un arrêté portant création du comité technique paritaire transitoire Etat-Aic chargé de conduire la campagne cotonnière 2016-2017. La production du coton graine pour la campagne cotonnière précédente s’élevait à environ 260.000 tonnes. Par rapport à la question relative à la lenteur de l’évacuation et de l’égrenage du coton graine, je voudrais rappeler que la production cotonnière a franchi aujourd’hui le seuil des 400.000 tonnes. Les prévisions en début de campagne étaient estimées à 350.000 tonnes. C’est sur cette base que le plan d’évacuation a été établi. Il y a eu des retards dans la mise en œuvre du plan d’évacuation, retard imputable aux groupements des transporteurs. A ceci, il faut ajouter les pannes au niveau de certaines usines d’égrenage (…) Nous estimons finir l’évacuation de tout ce qui reste sur le terrain pour le 30 avril au plus grand tard. Concernant les risques de mouille, je ne dirai pas que la mouille est un risque majeur parce que ce risque apparaît dans un contexte de changement climatique marqué de temps en temps par des pluies précoces. Fort heureusement, la mouille est apparue marginale pour cette campagne 2016-2017… »
Propos recueillis par Karim Oscar ANONRIN



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