Emmanuel Tiando, President de la Commission électorale Nationale Autonome (Cena)

Karim O. ANONRIN 28 novembre 2018

Projet de budget de la Commission électorale nationale autonome :
Environ 800 milions Fcfa pour le fonctionnement de l’institution
Karim Oscar ANONRIN
Le projet de budget de la Commission électorale nationale autonome (CENA) pour le compte de l’année 2019 s’élève à environ 800 millions Fcfa qui sera essentiellement consacré au fonctionnement de l’institution. C’est du moins ce que l’on peut retenir du passage du président de la CENA, Emmanuel Tiando devant la Commission budgétaire de l’Assemblée nationale ce mardi 27 novembre 2018. Ceci, dans le cadre de l’étude du projet de budget général de l’Etat, gestion 2019. Cependant, le président Emmanuel Tiando, a laissé entendre qu’il a laissé une demande auprès des députés pour que des ressources additionnelles soient inscrites dans le projet de budget de l’institution au titre de l’année 2019 ; afin de lui permettre de mener certaines actions comme la réfection du siège de la CENA.

« …Nous venons d’avoir une séance avec la Commission budgétaire autour du projet budget de la CENA au titre de l’année 2019. Nous avons présenté un budget de 800 millions Fcfa ; un budget de fonctionnement et ce budget est en baisse par rapport au budget de l’année dernière qui était de 1 milliard Fcfa. Naturellement, les députés se sont inquiétés de la baisse de ce budget compte tenu du fait que l’année 2019 sera une année électorale. Ce que prévoit ce budget de 800 millions Fcfa, c’est tout simplement tout ce qui a trait au fonctionnement de l’institution à savoir le paiement des salaires du personnel, l’achat de biens et de services et les dépenses de transfert. En fait, il n’est pas possible pour la CENA de faire de grands investissements. Compte tenu de la situation, nous avons demandé qu’on nous accorde un espace budgétaire pour que nous puissions effectivement réaliser un certain nombre d’activités qui concourent à la bonne préparation du scrutin de 2019. Il s’agit en l’occurrence de l’organisation de la vulgarisation du Code, de la campagne de sensibilisation sur ce Code électoral parce que c’est un nouvel instrument qui sera utilisé dans le cadre des prochaines élections. Nous devons aussi organiser des rencontres avec tous les acteurs impliqués dans le processus électoral qu’il s’agisse des membres de la CENA, des institutions de la République, des acteurs politiques ou des acteurs de la société civile. Voilà pourquoi, au-delà de ce qui a été retenu par la lettre de cadrage du ministère des finances, nous avons demandé un espace budgétaire de 464 millions Fcfa. J’oublie de souligner que nous avons aussi la volonté d’améliorer un peu le visage de la CENA, réfectionner un peu ce bâtiment qui constitue quelque chose qui n’est pas acceptable pour une institution d’où sortent les présidents de la République, les honorables députés et les Maires… »
Propos recueillis par Karim Oscar ANONRIN



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