Formation de la jeunesse à la culture démocratique : Le nouveau combat de Epiphane Quenum

Moïse DOSSOUMOU 1er juillet 2013

Epiphane Quenum est pour une jeunesse consciente

" Former la jeunesse à la culture démocratique, c’est construire la paix et la sécurité ". C’est autour de ce thème que les échanges se sont déroulés samedi dernier dans la salle de conférence du collège Père Aupiais. Sous l’égide de la Clinique d’intervention et de recherche en éducation et développement (Cired), les jeunes venus de toutes les contrées du Bénin se sont entretenus avec l’honorable Epiphane Quenum. Selon les mots du parrain, cet atelier de renforcement de capacités a pour but d’inciter les jeunes cadres et les étudiants leaders à " changer le visage de la démocratie ". Pour ce faire, quatre communications ont meublé les discussions. " Les idéologies politiques et leur évolution dans le temps ", présentée par Joël Atayi Guèdègbé ; " mobiliser la jeunesse autour des idéaux de la démocratie comme moyen pour combattre/résoudre la crise de l’emploi des jeunes ", présentée par Epiphane Quenum ; " Promotion et pratique de la bonne gouvernance comme moyen de favoriser la paix et la sécurité : tirer des enseignements des événements récents en Afrique et au Moyen-orient " présentée par Gilles Badet et enfin " le nouveau code électoral voté par l’Assemblée nationale ", donnée par Urbain Amégbédji.

Dans son allocution d’ouverture, Epiphane Quenum très inspiré, a indiqué que selon les études menées par l’Organisation des Nations-Unies, les femmes et les jeunes constituent plus de la moitié de la population mondiale. Par conséquent, leur accorder une attention particulière conditionne l’épanouissement de la démocratie. Poursuivant son propos, il a fustigé le manque de responsabilité des dirigeants au plan africain, qui utilisent la jeunesse à des fins mercantiles et politiques. " En vous conviant à un tel exercice de réflexion et de prise de conscience, nous espérons que vous serez de ceux qui vont changer le visage de la démocratie ", a-t-il conclu.



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