Liquidation des structures sous tutelle du Maep : Amadou interpelle le gouvernement sur le licenciement collectif à la Sonapra

Arnaud DOUMANHOUN 10 mai 2017

281 agents conventionnés et 38 agents contractuels ont perdu leur emploi à la Société nationale pour la promotion agricole (Sonapra). « A la lecture des lettres de licenciement, c’est avec effroi que nous avons constaté que le liquidateur n’a pas cru bon devoir être explicite sur les indemnités de préavis dues au personnel licencié sans préavis en application de l’article 55 du code de travail », se sont indignés l’honorable Issifou Amadou et ses pairs, qui déposé hier au secrétaire général de l’Assemblée nationale une question d’actualité au gouvernement. Ainsi, une dizaine de députés attendent des éclaircissements sur les raisons pour lesquelles le délai de préavis n’a pas été respecté conformément à l’article 53 du code de travail dans le cas du licenciement collectif à la Sonapra. Les indemnités de préavis ont-elles été prévues en faveur du personnel licencié ? Quelles sont les diligences prises par le gouvernement pour la réinsertion de tous les agents objet de licenciement ? Telles sont entre autres les préoccupations des députés Garba Yaya, Idrissou Bako, Chabi Bah Guera, René Bagoudou, pour ne citer que ceux là. Ils s’étonnent de ce que le volet social n’ait pas été pris en compte dans cette procédure de liquidation, alors que cela a été promis par le gouvernement lors du conseil des ministres du 14 décembre 2016.



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