Meeting de soutien aux actions du chef de l'Etat : Malik SEIBOU GOMINA poursuit son apprentissage à Djougou

Naguib ALAGBE 29 octobre 2018

Enfin, il l’a fait. En lui, Djougou reconnaît désormais un homme politique à part entière. Son engagement, il l’a démontré devant tous. C’est donc face à une foule surexcitée qu’il a fait sa déclaration ce week-end, en même temps qu’il lançait solennellement un appel. "Tous ensemble, main, dans la main pour davantage d’efficacité".
D’ailleurs, à cet appel, le premier écho viendra du maire de la commune de Djougou, président du comité d’organisation de cette fête de la jeunesse. "Enfin, Djougou s’est unie. La preuve, 28 des 29 conseillers communaux parlent désormais d’une seule et même voix. Tous ensemble pour le triomphe du programme d’action du gouvernement (Pag). Tel est désormais le mot d’ordre", a-t-il indiqué.

Il s’agit selon lui de reconnaître en un homme, les qualités d’un leader averti, eu égard d’une part, à son rôle combien déterminant dans l’union des filles et fils de Djougou, et d’autre part, à son investissement constant en faveur du mieux-être des populations. À en croire Malik Gomina, militant Abt, Djougou n’avait pas à tourner dos au développement juste parce que le pouvoir a changé de main et que le nouveau prince n’est pas d’une aire géographique donnée. "Nous devons conjuguer nos efforts afin de tirer le meilleur du Pag", a-t-il ajouté.
Cependant, le discours tranchera à l’occasion d’avec les fanfaronnades habituelles, pour mettre le doigt sur les attentes des populations vis à vis du Pag. Du projet Asphaltage à la promotion des cadres en passant par la création d’emploi pour les jeunes, rien ne sera occulté. ’’Djougou soutient et soutiendra toujours le gouvernement, mais en retour, il faut que le gouvernement pense à Djougou", a-t-il martelé.

Des propos qui ne sont pas tombés dans des oreilles de sourd. Le ministre d’Etat Abdoulaye Bio Tchané, reconnaissant la pertinence de la plupart des attentes évoquées, a rassuré les uns et les autres, quant à la part qui est faite à Djougou dans le programme d’actions du gouvernement. Aussi, a-t-il rappelé les réalisations déjà acquises de même que celles en cours pour le bonheur des populations de Djougou, avant de déboucher sur celles dont la concrétisation ne tardera pas. Il s’agit entre autres, de la route du coton, de la construction d’une cité administrative et des logements sociaux pour ne citer que ces projets. La question de l’emploi des jeunes sera également évoquée. Répondant à celui en qui il faudra reconnaître, selon lui, le prochain député de Djougou, Abt, a abondé dans le même sens que son poulain, pour ce qui est de la nécessité de faire en sorte que soit changé de paradigme, et que l’immigration clandestine cesse d’être l’unique option pour la jeunesse. Dans cette perspective, il annonce l’installation prochaine de plusieurs complexes industriels pour occuper les jeunes et leur permettre de s’épanouir.

Aussi, a-t-il salué la noblesse de l’engagement de celui qu’il appelle affectueusement son jeune frère, pour s’engager à son tour à le soutenir du mieux qu’il le peut. "C’est pour ça que nous vous inviterons incessamment à porter votre choix sur Malik Gomina pour vous représenter à l’Assemblée nationale afin d’assurer la réalisation de toutes ces choses dont nous avons parlé"

Extrait du discours de Malik SEIBOU GOMINA
Grâce soit rendu à Allah le créateur le très clément et miséricordieux.

L’autre a dit que l’histoire suit son cours, soit tantôt par des moments de mutation en douceur soit tantôt par des moments de mutation en douleur.

C’est un de ces moments de mutation en douceur qui regroupe dans le stade d’Atchoukouma les populations de Djougou et plus généralement celles de la Donga.

Nous avons voulu nous dresser comme un seul homme pour dire que nous refusons de tourner dos au développement, simplement parce qu’il y a eu alternance à la tête de notre pays et celui qui est aux commandes n’est pas issu de la même ère géographique que nous dans la cartographie du pays.

Hier les populations de la Donga étaient de ce côté parce que pour elles, c était la voie du salut. Mais la course est terminée et plutôt que de pleurer leurs champions d’hier elles adoubent le champion d’aujourd’hui en le poussant à amener plus loin le niveau des records.

Elles sont plus que fières de le faire parce que le numéro 2 de l’équipe gouvernementale est sorti de leurs entrailles et il est ici présent.
ABT qui dès demain ne signifiera plus que Abdoulaye Bio Tchané et plus jamais Alliance pour un Benin Triomphant.

Monsieur le ministre d’État, les populations de Djougou et de la Donga gonflées à bloc derrière vous soutiennent donc le Programme d’Action du Gouvernement. Il ne pouvait en être autrement puisque depuis Avril 2016, le Gouvernement du Benin a guéri de la maladie congénitale du pouvoir : la course à la popularité

Le président Patrice Talon nous a prouvé que plutôt que de plaire, il cherche à faire. C’est un énorme gain pour le pays et cette méthode nous donne la conviction que nos quêtes du jour déboucheront sur les horizons de nos rêves.

Nous sommes donc prêts à accompagner le mouvement et cela de toutes nos forces. Mais vous savez comme dans un couple, le bénéfice doit être réciproque sinon c’est le juge qui succède au maire pour détricoter l’alliance scellée.

Si demain et même après demain nous souhaitons revenir parler à ce beau monde, il faut qu’ils trouvent leurs comptes dans le programme d’Action du Gouvernement et que Djougou soit traité équitablement dans la répartition spatiale des Grands projets de développement. En effet, Djougou est la troisième commune du Benin en matière de populations. Nos populations frémissent quand elles apprennent que cette troisième commune ne bénéficiera pas d’un mètre linéaire du grand projet d’asphaltage. Nous sommes obligés de leur dire à chaque fois que ce qui est publié ne concerne que la première phase et que la seconde phase ne peut raisonnablement pas nous oublier.

Je veux continuer par venir à Djougou.

Donc dites au président de la République de corriger cette injustice.

Dites-lui aussi que nous attendons la compensation de la délocalisation de notre centre universitaire. Dites-lui que lorsque nos populations découvrent que le projet de construction des villas économiques n’a prévu que 200 villas à Djougou alors que la commune sœur de Parakou obtient plus de mille, et l’agglomération Abomey-Calavi Bohicon plus de 700. Elles se demandent si leurs enfants que nous sommes ne sont pas rentrés dans un deal pour comploter contre la commune ?

Mais à côté des trains en retard signalons ceux à l’heure. Notamment l’érection de Djougou en chef lieu de Département de la Donga et la nomination d’un préfet.

Voilà ce qui est attendu d un Gouvernement.

Nous saluons à juste titre le bitumage en cours de la voie Savalou Djougou et celle prochaine de Djougou Banikoara.

Si aujourd’hui nous avons réussi à avoir tous ces fils de Djougou réunis ici, c est parce qu’ils ont bon espoir que la Nation leur réserve le meilleur. Nos cadres sont en attente et parfois ils ont l impression que personne ne fait parvenir leurs CV là où se décident les positionnements. Ils sont tous près à continuer de soutenir le programme d’actions du Gouvernement mais veulent eux aussi être appelés à des postes de responsabilité. Fouillez correctement au ministère du plan, il y a des postes à pourvoir encore. Pour eux n’hésitez pas à demander service à vos Collègues du Gouvernement pour faire placer un ou deux cadres dans leurs ministères. Je ne vous apprends rien si je vous dis que c est la seule condition de fidélité des cadres.

Dites aussi à ceux qui viennent nous dire tel nous a combattu tel a fait ci, que Houngbedji et Talon sont dans la même mouvance présidentielle. En effet c est encore ici à Djougou ces considérations persistent au moment ou à Parakou, les populations peinent à savoir qui, entre Toko, Adambi et Gbadamassi est plus ancré dans la mouvance présidentielle.

Si hier les conseillers communaux dans la majorité étaient fcbe aujourd’hui ils vous ont apporté la mairie de Djougou.

Monsieur le Ministre d’Etat, chères populations, je voudrais ici rendre un vibrant hommage, à un père, un grand frère, un ainé que dis-je, un guide. Je veux parler de l’honorable Wallis Zoumarou. Sa seule présence à ce meeting témoigne de son engagement à passer la main. Oui, il est prêt pour une succession à la Nelson Mandela plutôt qu’une succession à la Houphouet Boigny. L’honorable ne s’accroche pas à son poste. Il est disposé à nous accompagner pour un Djougou nouveau et nous devons l’en remercier. Nous devons lui dire encore merci pour tout ce qu’il a fait pour la commune de Djougou et pour tout le département de la Donga. Il mérite notre reconnaissance.

Mais je voudrais par contre dire à ceux qui, dans l’ombre complote pour diviser les fils et filles de Djougou que nous ne sommes plus dans cette dynamique à Djougou. Je voudrais demander à certains de cesser de piloter certains jeunes contre les intérêts de la ville de Djougou. Par le passé, avec Yayi Boni, ces stratégies fonctionnaient. Mais aujourd’hui, avec Talon, les temps ont changé. Mettons nous ensemble pour des défis plus grands.

Monsieur le Ministre d’Etat, je finirai par une exhortation. Vous savez, si Djougou vit aujourd’hui, c’est grâce à sa diaspora. Ces jeunes qui prennent des risques pour l’exil, à la recherche d’un mieux être au Ghana, en Libye, en Algérie, en Italie, bref, au péril de leur vie, ils partent en aventure. De par votre position, je voudrais vous demander de plaider auprès des partenaires au développement. Qu’ils viennent investir à Djougou, qu’ils viennent construire des infrastructures à Djougou, qu’ils viennent lancer des projets porteurs à Djougou, qu’ils apportent avec votre concours, des idées de création d’emploi pour la jeunesse de la Donga. C’est le seul gage pour maintenir cette jeunesse vaillante au pays pour un développement certain.

Merci à vous tous d’avoir fait le déplacement. Vive Djougou, Vive la Donga, Vive le président Patrice Talon, tous derrière le PAG.

Je vous remercie



Dans la même rubrique