Nago répond à ses détracteurs et aux pourfendeurs du régime Talon

La rédaction 27 avril 2018

Le professeur Nago a saisi cette opportunité que lui offre la foire agricole pour échanger à cœur ouvert avec les femmes du Mono. « Je suis ici pour vous dire que nous sommes prêts à mener les combats politiques à venir », a déclaré le président de l’Alliance Fdu. Le moins qu’on puisse dire est que l’homme a l’habitude des défis. Et ceux qui lui font le procès de soutenir le chef de l’Etat dans le département du Mono, une jungle politique où la bataille pour la survie demeure un défi permanent, devront affûter leurs armes. Le professeur Nago, lui, est déjà prêt. Il l’a martelé à ses militants. La défection d’un membre de l’Alliance qu’il dirige est un non évènement, et ceux qui l’accusent de mauvaise gouvernance à la tête de cette organisation politique ont eu leur réponse lors de ces échanges empreints de complicité entre les femmes et l’ex-président de l’Assemblée nationale. Mathurin Nago reste et demeure un animal politique, imperturbable dans son marigot.
En dépit des critiques, il n’entend pas marchander son soutien à l’homme du Nouveau départ. « Nous sommes pour le développement et non pour la politique politicienne. Je voudrais qu’ensemble, nous fassions preuve d’unité. Je voudrais que nous nous mobilisions davantage, contre vents et marées, pour les échéances futures... », a exhorté le professeur Nago. Au titre des actions du gouvernement qui le confortent dans son choix, un soutien sans faille à Patrice Talon, le président de Fdu met l’accent sur la lutte implacable enclenchée par le régime contre la corruption. Pour lui : « aucun gouvernement n’a osé mener de telles actions. La lutte contre la corruption est une lutte implacable et nécessaire qu’il faut mener. Parce que nous devons préserver le peu de ressources que nous avons. Il y a des gens qui détournent des milliards. Il est temps qu’on mette fin à cela. La lutte contre l’impunité est une action majeure. Nous, en tant que responsables et membres de l’Alliance Fdu, soutenons entièrement cette action. N’en déplaise à un certain nombre d’adversaires politiques qui sont en manque de motivation et d’inspiration ». C’est clair que le professeur a choisi son camp, celui du développement, d’une gouvernance dans l’intérêt général.
Richard AKOTCHAYE



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