Nomination de généraux à la Police Nationale : Le Contrôleur Général de Police Boniface Bossoukpè apprécie

La rédaction 6 juin 2013

BOSSOUKPE Boniface

CGP à la retraite

Ancien DGSP/DGAI

Ouidah Tél. 95241005

A

Monsieur le Directeur de

Publication du journal " Fraternité "

Objet : Réaction à votre interview accordée au CGP à la retraite Constant SOSSOU à propos de la promotion de hauts gradés à la Police Nationale, publiée aux pages 1 et 2 de votre parution n°3291 du Jeudi 28 Février 2013 citant un fine entre autres le CGP Boniface BOSSOUKPE parmi les oubliés.

Monsieur le Directeur de publication,

A la suite des récentes nominations de Généraux à la Police Nationale, vous avez accordé une interview à mon frère d’arme et ami le CGP à la retraite Constant SOSSOU, ancien Commissaire Central de la Ville de Cotonou, qui m’a gentiment cité parmi les oubliés.

En raison des préoccupations que suscite l’omission de mon nom et surtout des appels incessants que je reçois évoquant parfois certaines idées développées par mon collègue et qui sont de nature à désorienter l’opinion publique voire à l’emballer dans des logiques d’émotions, des clarifications s’imposent.

Je ne viens pas réclamer des galons par voie de presse. Je réagis principalement dans l’intérêt de la vérité, de la morale administrative et de ma dignité personnelle.

La procédure de nomination des Inspecteurs Généraux de Police comporte trois (03) phases : Sélection, Proposition et Décision.

 La sélection : Elle est faite par le Commandement, en l’occurrence la Direction Générale de la Police Nationale parmi les Contrôleurs Généraux de Police les plus anciens et les plus méritants au vu de leur cursus, leurs compétences et leur réputation en application de l’article 33 de la loi n°93-010 du 20 Août 1997 portant Statut Spécial des Personnels de la Police Nationale qui énonce : " Le Contrôleur Général de Police peut être nommé par décret pris en Conseil des Ministres, à titre exceptionnel et méritoire, Inspecteur Général de Police ".

Le même article prévoit par ailleurs à son 2è alinéa que " l’Inspecteur Général de Police peut être nommé, à titre exceptionnel et méritoire, Inspecteur Général de Police hors classe par décret pris en Conseil des Ministres ".

Il faut donc souhaiter que les promotions au grade d’Inspecteur Général de Police ne s’arrêtent point aux dispositions du 1er alinéa.

 La proposition : Si la sélection est approuvée par le Ministre en charge de la sécurité, ce dernier la transforme en proposition à l’adresse du Président de la République, Chef du Gouvernement pour décision. Outre les critères de sélection notamment :

 compétences avérées et bonne réputation pour défaut de dossiers judiciaires d’inculpation ou dossiers disciplinaires attentatoires à l’honneur ou à la probité la proposition témoigne ipso facto de la loyauté des candidats vis-à-vis des Institutions de la République.

 La décision : Elle est prise par le Président de la République en Conseil des Ministres.

Généralement, les nominations proposées sont entérinées par le Conseil parce que dans la procédure, les phases de sélection et de proposition suivies d’échanges entre le Chef de l’Etat et le Ministre de tutelle purgent les délations et dénonciations de faits divers liées ou non aux aspérités du Commandement.

A la différence du Statut de l’Armée qui a prévu une nomination au choix et donc à la discrétion de l’Autorité s’agissant des Colonels et des Généraux, le Statut de la Police Nationale en son article 33 précité a organisé une promotion au mérite. La nomination par le passé d’une liste intégrale de six Inspecteurs Généraux proposés, à savoir les IGP Théophile N’DA, Pierre Claver GODONOU, feu Marc GUINIKOUKOU, Thomas FASSINOU, Darius JOHNSON et Raymond FADONOUGBO par le Président Mathieu KEREKOU, sous le Renouveau Démocratique et répartis sur les années 1998 et 1999, illustre sans équivoque cette approche.

Le pouvoir discrétionnaire du Chef détient néanmoins l’opportunité de la décision. Dans son essence, il ne sanctionne pas les mérites. A la conférence publique animée le 23 Juin 1991 à Porto-Novo sur le thème ; " Démocratie et Liberté ", le porte parole des sages disait que " la Démocratie associe les gouvernés à l’exercice du pouvoir pour empêcher celui-ci de leur imposer une Autorité discrétionnaire".

C’est pourquoi les pouvoirs de gestion de la Cité des Autorités démocratiques sont largement définis par la Constitution, les lois et les Règlements.

Pour qui a le sens de l’Etat démocratique et qui reste attaché à ses principes et à ses valeurs, il n’y a pas de fondement au pouvoir discrétionnaire dans la manifestation de l’instinct grégaire des hommes pour faire omettre une distinction de mérite régulièrement proposée par la hiérarchie compétente dans les formes accoutumées.

En l’espèce, par note de proposition n°0554/MISP/DC/SG-M/SP-C en date du 27 Août 2009, l’ex-Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique Armand ZINZINDOHOUE a introduit auprès du Chef de l’Etat une liste de noms de cinq (05) Contrôleurs Généraux pour être nommés Inspecteurs Généraux de Police, deux (02) au titre de 2009, les CGP Ibraïma Abassi ALE, Directeur de Cabinet (DC) et Bienvenu AGBIDINOUKOUN, Secrétaire Général du Ministère (SGM) et trois (03) autres pour 2010, les CGP Boniface BOSSOUKPE, Directeur Général de la Sécurité Publique (DGSP) et Directeur Général des Affaires Intérieures (DGAI), Francis BEHANZIN, Directeur de la Coopération Technique de Sécurité par intérim (DCTS) et Osséni ANKIDOSSO MAÏGA, Directeur Général de la Police Nationale (DGPN).

Cette note rappelle à l’attention du Chef de l’Etat celle porteuse d’une liste de six (06) anciens Contrôleurs Généraux précédemment initiée et entièrement avalisée sous le régime du Président Mathieu KEREKOU.

Les deux (02) premiers Ibraïma Abassi ALE et Bienvenu AGBIDINOUKOUN ont été effectivement élevés au grade d’Inspecteur Général fin 2009. Quant aux trois (03) autres suivants, leur décret de nomination n’a pas paru tout au long de l’année 2010. Il faut dire que, la proposition du collègue Francis BEHANZIN était assortie d’une mention de dossier judiciaire en cours.

En 2011, le successeur du Ministre Armand ZINZINDOHOUE Martial SOUNTON a réitéré les mêmes propositions par projet de Communication n°002/MISP/DC/SG-M/SP-C en date du 25 Janvier de la même année sans souligner à l’attention du Chef de l’Etat qu’elles devraient prendre effet pour compter de 2010.

A partir de Juillet 2011, le CGP Boniface BOSSOUKPE a quitté le service actif pour avoir accompli 30 ans de loyaux services à la Nation.

Fin 2012, la presse a fait écho de ce que l’affaire judiciaire visant les collègues Francis BEHANZIN et consorts s’est soldée par un non-lieu.

Début 2013, précisément le Dimanche 24 Février dernier, le Conseil des Ministres s’est réuni en séance extraordinaire pour prononcer la nomination de quatre (04) Inspecteurs Généraux à la Police Nationale.

Le Décret lu par le Secrétaire Général du Gouvernement ne retient plus le nom du Contrôleur Général de Police Boniface BOSSOUKPE, tête de liste ; par contre, deux nouveaux collègues, non en lice ni en 2009 ni en 2011 ont été élevés.

En ma qualité d’ancien haut gradé de la Police Nationale, et ayant bénéficié de la confiance du Chef de l’Etat et de son Gouvernement pour assumer de hautes fonctions dans notre Administration, je salue cette promotion qui honore notre Institution et je saisis encore cette occasion pour renouveler à tous les lauréats mes sincères félicitations.

S’agissant maintenant du cas BOSSOUKPE, il est évident qu’il ne saurait être pris en compte par le Décret de Février 2013 ayant effet pour compter du mois de Janvier précédent, l’intéressé n’étant plus en fonction à cette date-là.

Toutefois, au nom de la Justice Administrative, et du principe de continuité il pourrait être réglé par Décret avec effet rétroactif conforme, tout comme celui de l’ex-Directeur Général de la Police Nationale Osséni ANKIDOSSO MAÏGA pour ne pas laisser penser que leurs promotions ont été réservées ou retardées par solidarité non statutaire à l’instance judiciaire des collègues BEHANZIN et consorts.

Autrement, l’idée que le DGPN malgré son privilège de Commandant de Force a été sacrifié par une logique inavouée d’élimination préalable de la liste du CGP Boniface BOSSOUKPE, alibi pris de la retraite, pour être finalement aligné en Janvier 2013 au lieu de Janvier 2010, au même rang que ses collaborateurs de rang manifestement inférieur sans considération des nécessités de préséance ou de la hiérarchie de Commandement, pourrait être accréditée.

Or dans cette hypothèse, ce sont les valeurs fondamentales définies et protégées tant par la Constitution que par les lois de la République et qui président au fonctionnement de l’Administration publique qui seraient en péril.

Je ne me suis pas proposé ; j’ai été proposé au mérite. Je n’ai pas été oublié dans la procédure ; mon nom a été omis à la phase de la décision.

En 2010, à mon retour d’un voyage en CHINE, l’ex Directeur de Cabinet du Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, l’IGP Ibraïma Abassi ALE de ma classe 1981, précédant celle des IGP ANKIDOSSO, BEHANZIN et consorts m’avait fait l’honneur, l’amitié et la fraternité d’arme de m’en informer. J’en étais réconforté au point d’ignorer que je partais, en ce qui me concerne, avec un handicap caché plus lourd que celui des dossiers judiciaires apparents de certains collègues : le mal de Ouidah et même du Département de l’Atlantique qui interpelle aujourd’hui les cadres, les élus et les notables de la région.

Oui, Ouidah a un problème réel et c’est ce qui explique que les deux descentes du Chef de l’Etat en 2011 sur le chantier de la route OUIDAH-SAVI-TORI pour obtenir de l’Entrepreneur la livraison de cette voie avant la fin de cette année-là, n’auront pas eu de résultat. N’ayez aucune surprise en observant les difficultés similaires sur la voie GODOMEY-PAHOU-OUIDAH-HILLACONDJI.

Inutile de s’en prendre à son excellence Monsieur le Président de la République ; le ver est dans le fruit.

J’ai cité simplement ces ouvrages en compassion à la pénibilité prolongée qui en résulte pour les populations environnantes ; parents, amis et tous autres résidents de cette localité que je porte dans mon cœur ;je tais volontairement nombre d’initiatives qui depuis les années 80, faute de soutien de l’Administration ou à cause des intrigues politiciennes restent lettre morte à Ouidah ; et j’en aurai à vous révéler sur leur caractère singulier ; souffrez que je n’engage pas le débat dans ce contexte.

Vous me demanderez quel rapport avec une nomination manquée en grade ; c’est vrai. Par ces temps de campagnes spirituelles planétaires, comment résister absolument à la croyance aux dimensions irrationnelles de l’évolution ? Quand on émerge d’un Environnement à effet de serre, on ne s’envole pas facilement.

En toute humilité, j’ai commencé ma carrière chef de service, chef de la Police Judiciaire au Commissariat Central de Cotonou et je l’ai terminée Directeur Général en trois (03) mots constants relevés au dossier individuel : " Intelligence, Compétence et Dynamisme ". Les détails des actes individuels, les appréciations verbales maintes fois exprimées par le Commandement ainsi que les Autorités ministérielles et judiciaires de l’époque dont la plupart sont en vie font état de " rigueur au travail, sens de commandement, chef de police opérationnel, procédurier et administratif ".

Sous réserve de ce qu’un cadre digne tenu à sa propre défense peut faire connaître publiquement après cessation de fonction et en négligeant les responsabilités assumées sous le Changement pour m’en tenir à cette période là, le fardeau de Ouidah demeure si étouffant que depuis 2006, ayant pourtant fait le bon choix dans la neutralité et n’ayant pas eu à retourner la veste comme d’autres, le Chef de l’Etat n’a jamais été au courant de mon degré de loyauté dans l’exercice de mes fonctions.

Les pesanteurs de l’ancienne ville esclavagiste n’ont pas permis de renseigner utilement le Chef de l’Etat sur les missions de confiance particulières assumées par mes soins en qualité de Directeur Général des Affaires Intérieures en liaison avec les Notables, Dignitaires de culte à divers niveaux et dans la quasi-totalité des Cours Royales du Septentrion pour garantir la paix sociale sous le Ministre Martial SOUNTON. Je me souviens qu’il m’est arrivé de rouler 24 h d’affilée avec mes agents de garde rapprochée dont je salue la bravoure au passage. Il s’agit du SBPx Franck BABATOUNDE et des GPx1 Noé AKOLOKPOSSI et Aymar ADJOVI.

Je me rappelle que lors de nos mouvements, nous avons évité de justesse un braquage à hauteur de BASSILA et que sur l’itinéraire de retour nous sommes tombés dans une embuscade où pour la première fois nous avons vécu l’heureuse expérience des pouvoirs attachés à la feuille d’acanthe que revêtent les policiers.

Pendant la campagne, j’ai veillé à mon devoir de suivi des mesures de sécurité prises par les unités opérationnelles. C’est dans ce cadre que le candidat Président de la République m’a particulièrement remarqué à DJOUGOU et m’a présenté ses encouragements.

Il en est de même dans le méridien où spécialement à KPOMASSE, j’étais la 2è personnalité aux côtés du Ministre Grégoire AKOFODJI pour l’accueil du candidat Président à sa descente de l’hélicoptère. Je passe Ouidah où mes actions étaient visibles.

 Lorsque notre sœur, la 1ère Dame s’était portée candidate aux législatives dans la 5è Circonscription électorale, je me rendais en personne sur le terrain avec mes agents pour suivre et garantir les mesures de sécurité d’usage.

Le rideau noir du mal de Ouidah a pu empêcher le Chef de l’Etat de savoir que dans le feu de la campagne, le Cabinet du Ministre Martial SOUNTON transformé en Comité de crise pour gérer les urgences m’avait plébiscité pour aller réagir au nom du Ministre sur CANAL3 en Février 2011, aux dérives verbales et discours belliqueux des challengers déchainés.

Pour ma part, je m’en voudrais de ne pas rendre hommage à tous les Ministres de l’Intérieur et de la Sécurité qui ont eu à me confier des responsabilités élevées et dont les appréciations sont versées au dossier. Je pense en premier lieu au Ministre Théophile N’DA, IGP à la retraite qui en 1996 m’a propulsé sans aucune consultation préalable dans le cercle des Directeurs nommés en Conseil des Ministres où j’ai réussi à évoluer sans chute jusqu’à ma retraite, aux Ministres Daniel TAWEMA, Mama SIKA, Edgard ALIA qui m’y ont maintenu et particulièrement aux Ministres Félix HESSOU, Armand ZINZINDOHOUE et Martial SOUNTON qui m’ont hissé et soutenu au rang des Directeurs Généraux.

Je n’ai aucun contentieux personnel avec le Président de la République, et ma loyauté à son égard restera irrévocable jusqu’à la fin de son mandat.

Ce dossier m’inspire une anecdote que pour finir, j’aimerais partager avec vous. Imaginez Me Robert DOSSOU, actuel Président de la Cour Constitutionnelle à qui je présente mes compliments, en 1974. Après avoir tenu la vedette dans un procès criminel, il était attendu par ses étudiants impatients de connaître le verdict au Département des Sciences Juridiques Economiques et Politiques de l’ex-Université Nationale du Bénin. Cet après-midi là, le Professeur de Droit Constitutionnel et Institutions Politiques entra dans la Coupole de l’ex-UAM servant d’Amphithéâtre, les traits serrés. Il alluma une baguette de cigarette gauloise, jeta un regard furtif au plafond, tira une bouffée, rabaissa la tête et d’une voix tonitruante s’écria : " Aujourd’hui, je vois plus que jamais l’inutilité de la matière que je vous enseigne ; en tout cas, je vous l’enseigne et vous en ferez ce que vous voudrez ". Puis il ajouta : " tous mes clients ont été condamnés à mort ". Robert DOSSOU venait de perdre un procès, celui des assassins du gardien du Docteur VOGLER, l’affaire " MITONDJI " si mes souvenirs sont exacts. Il était désemparé, parce que persuadé de la non application objective de la loi par la Cour afin d’épargner tout au moins la peine de mort à l’un des accusés, un certain MITONDJI dont la participation effective au crime proprement dit n’avait pas été démontrée au terme des débats.

Pourquoi me suis-je inscrit en Droit ? Méditais-je tout confus.

Aujourd’hui face à l’injustice relevée, dois-je simplement dire comme l’ancien Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, l’IGP à la retraite Théophile N’DA que " le métier de policier est ingrat " (cf " Police et Libertés " n°003/1992, p1 et 28) ou clamer, en paraphrasant Me Robert DOSSOU à son cri de désespoir devant la faillite du Droit, l’inutilité d’exercer le métier de police dans l’art et la bravoure au service de la République ?

Sous le poids des tribulations de conscience et de perception, fermons la parenthèse de l’état d’âme et poursuivons.

Il y eut dans la salle un moment de silence glacial et le Cours reprit.

Quelques semaines plus tard, le même Professeur abordant l’étude critique des méthodes ou systèmes de répartition des sièges aux élections d’Assemblées, a laissé échapper, sourire aux lèvres cette fois-ci, une définition du Droit à controverse pour les Juristes privatistes et les tenants de l’école de MONTESQUIEU sur la théorie de la séparation des pouvoirs. " Le Droit " disait-il, " c’est aussi l’instrument par lequel le pouvoir politique en place réalise ses objectifs ". La salle s’en fut surchauffée à la naïveté primaire des jeunes étudiants sans pouvoir contredire valablement en définitive cette réalité parfois amère énoncée par le Spécialiste et tirée de la vie des Régimes politiques de tous les temps. L’autonomie du Droit a ses limites. Tout pouvoir est créateur de Droit à ses fins.

Alors, si dans un système de Démocratie, le Droit commun des choses et en l’occurrence des hautes distinctions de l’Etat succombe du fait des manipulations de faiblesse propres à l’homme, l’alerte des Républicains est légitime ;elle n’induit pas automatiquement l’alarme pour autant ; car le Droit régalien émanant de la volonté du Prince, qui a vocation à en assurer le relais, possède les moyens certains de son redressement. Un Décret omis peut prendre force et vigueur à tout moment.

Il est donc à espérer qu’après les nominations de haute bienveillance et même de pardon suite à la visite du Pape intervenues un Dimanche 24 Février 2013, un jour dédié à Dieu Tout Puissant, le Chef de l’Etat, Chef Suprême des Armées, bien au-delà des passions, assisté de St ANDRE, Patron supposé des Policiers et sous l’influx des Forces qui gouvernent ce monde, ne manquera pas d’inspiration de grande lumière pour récompenser aussi les valeureux chevaliers du métier de police éprouvés aux qualités requises selon la procédure d’usage de Commandement , vétérans porteurs du sublime grade de Contrôleur Général de Police qui, ceux-là, ne font pas toujours l’unanimité auprès des Lobbies d’orientation mais qui, assurément, par le symbole qu’ils représentent, garantissent à la Gouvernance administrative en matière de réception d’Inspecteur Général de Police ses repères et ses références.

Signé : CGP Boniface Bossoukpè



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