Ouverture solennelle de la 1ère session ordinaire 2013 du Parlement : Mathurin Coffi Nago pour une avancée progressive de la démocratie

Le président de l’Assemblée nationale du Bénin, le Professeur Mathurin Coffi Nago, a procédé hier au Palais des gouverneurs à Porto-Novo, à l’ouverture solennelle de la première session ordinaire parlementaire de l’année 2013. C’était en présence du président de l’Assemblée Nationale du Burkina Faso, Soungalo Appolinaire Ouattara, du président de l’Assemblée Nationale du Ghana, Edward Doe Adjaho, de la vice-présidente de l’Assemblée nationale du Togo, Nassara Djobo Ouro-Bang’Na et de la vice-présidente de l’Assemblée nationale du Sénégal, Aminata M’Baye. Il y avait aussi les têtes couronnées et chefs traditionnels, les chefs religieux, les anciens députés , les présidents des institutions de la République du Bénin, les membres du gouvernement, le haut commandement militaire conduit par le Chef d’Etat-Major des forces armées du Bénin, le Contre-Amiral Dénis Gbèssèmèhlan, le Préfet des départements de l’Ouémé et du Plateau, François Houessou, le 2ème Adjoint au Maire de la ville de Porto-Novo, pour ne citer que ces autorités-là. Au cours de la cérémonie, le président de l’Assemblée nationale du Bénin, le Professeur Mathurin Coffi Nago, tout en saluant la présence à ses côtés des délégations des Parlements des pays de la sous-région, a laissé entendre que leur participation à ladite cérémonie s’inscrit dans le cadre de la dynamisation de la coopération interparlementaire dans laquelle il a bien voulu placer le Parlement béninois. Aussi, le président Mathurin Coffi Nago a-t-il évoqué les acquis de la 6ème législature de l’Assemblée nationale du Bénin en matière de lois pour l’avancée de la démocratie. « Nous sommes en apprentissage démocratique ; et ceci se fait progressivement, par phases successives, allant du moins bon vers le meilleur, sans jamais parvenir au parfait. C’est ce qui a fait dire à certaines autorités que le processus démocratique est un long voyage, sans fin et sans destination. Par conséquent, nous ne devons pas nous contenter de nos acquis. Ces acquis sont nécessairement moins nombreux et moins importants que tout ce qui reste à réaliser. Même si souvent, on couvre notre modèle démocratique de qualificatifs élogieux et flatteurs, nous devons continuer de nous remettre en cause, chaque fois que c’est nécessaire, afin d’aboutir à terme, à un système électoral efficace, moderne et sans risque majeur, qui préserve notre peuple des gènes des troubles sociaux post-électoraux… », a déclaré le président Mathurin Coffi Nago. Par ailleurs, il a évoqué les efforts fournis par le Parlement du Bénin pour le contrôle de l’action gouvernementale, la modernisation de l’administration du Parlement, et la nécessité de procéder à la révision de la Constitution du Bénin. Il n’a pas manqué de se prononcer sur les situations de crise en Afrique en général et particulièrement en Afrique de l’Ouest. « …Aucun pays de la sous-région n’est à l’abri des menaces des islamistes. En effet, ils sont présents au Nigeria et tentent de s’infiltrer et de s’établir dans d’autres pays de la zone (…) Nous devons rester à la fois vigilants et unis comme un seul homme face à toute tentative de déstabilisation de notre pays… », a dit le président Mathurin Coffi Nago.