Port-coton-petrole-proximite avec le Nigeria : Le Bénin au seuil d’un taux de croissance de 8%

Adrien TCHOMAKOU 7 avril 2014

Boni poursuit les actions du développement du Bénin

Il y a 8 ans, le président Boni Yayi accédait au pouvoir. Prenant la mesure de l’immensité de la tâche qui l’attendait, il s’est très vite mis au travail avec pour ambition de renverser la tendance dans un délai relativement court. Il a démarré en trombe et roulait à vive allure, parcourant monts et vallées à la recherche de financement pour le développement du Bénin. Ces efforts fournis de 2006 à 20011 lui ont valu le renouvellement de confiance de la part Béninois avec une réélection éclatante au soir des élections présidentielles de 2011. Aujourd’hui, le bilan de son premier quinquennat, et celui des trois premières années de son second et dernier mandat à la tête de ce pays sont très encourageants en dépit des obstacles rencontrés dans la mise en œuvre des réformes engagées.
Selon le Directeur Général de la Caisse Autonome d’Amortissement (Caa), Adam Dendé Affo, le taux d’endettement du Bénin est de 22,4% alors que la limite à ne pas franchir selon l’Uemoa est de 70%. Autrement dit, contrairement à ce que font croire les pourfendeurs du régime du président Boni Yayi, le Bénin est encore très loin de cette limite et dispose d’importantes marges de manœuvre. Ce qui permet de le citer parmi les pays les moins endettés de la planète. Et ceci, grâce aux efforts que font les dirigeants pour la gestion harmonieuse des ressources publiques, en respect des normes requises en la matière. Mieux, le Bénin n’a pas d’arriérés de salaire. Il n’y a aucune dette salariale enregistrée au cours du mandat de Boni Yayi, poursuit le Dg Adam Affo qui a souligné d’ailleurs que le gouvernement du président Boni Yayi a payé 174 milliards d’arriérés salariaux hérités de l’ancien régime. La situation économique du Bénin est dite modérée au regard de la crise financière que traversent les pays du monde entier, et surtout grâce aux efforts du Président Boni Yayi et son gouvernement, confie le Dg Affo.

L’école béninoise en permanent chantier
Dans le secteur de l’éducation, le gouvernement béninois a construit 12.000 salles de classe en 8 ans en plus des 17.000 existantes en 2006, soit une augmentation de 55%. A tout ceci, il faut ajouter la mesure de gratuité de l’école. Mais également 2060 cantines scolaires ont été ouvertes nourrissant plus de 60.000 élèves, 6 écoles normales ont été construites. Au-delà de ces actions, il faut préciser que les conditions de vie des enseignants ont été également améliorées. Et la liste reste ouverte. Les actions du gouvernement, c’est aussi les micro-crédits aux plus pauvres (Mcpp) qui ont impacté près de 2 millions de personnes, surtout les femmes et ont contribué extraordinairement à la stabilité des foyers avec à la clé l’amélioration des conditions de vie de nombreux ménages.

Le développement des routes béninoises et la relance agricole en marche
« La route du développement passe par le développement de la route », dit-on souvent. C’est pour cela que les infrastructures routières n’ont pas été occultées dans les des réalisations du régime depuis 8 ans. Ainsi, environ 2.000 km de routes en terre ont été aménagées par le Gouvernement. Plus de 2.400 km de voies ont été bitumées ou sont en cours de l’être. Dans le domaine de l’agriculture, l’or blanc béninois retient l’attention du Gouvernement depuis quelques années avec comme résultat, la relance totale de la filière qui contribue énormément à la croissance économique du pays. Grâce à la redynamisation de l’Office national de sécurité alimentaire (Onasa), le Bénin produit et exporte le surplus de sa consommation en aliments de grande consommation tels que le riz et le maïs. Plusieurs usines de transformation des produits vivriers et maraîchers ont été installées dans plusieurs localités du pays sous le Président Boni Yayi. Il faut également noter l’installation à Ouidah de l’usine de montage des machines agricoles. La Nouvelle cimenterie du Bénin (Nocibe) contribue actuellement à la baisse considérable du prix du ciment sur le marché béninois. Tout ceci est à mettre à l’actif du Chef de l’Etat et son Gouvernement, en seulement huit ans de gestion des affaires publiques.

Les robinets sont débouchés et la lumière fut
Dans le secteur de l’énergie électrique, le Bénin a fait des pas de géant. En 2006, le taux de desserte en milieu rural est de 82%. Aujourd’hui ce taux est passé à 100% s’agissant des chefs lieux de communes. En 2014, tous les chefs lieux d’arrondissements seront électrifiés, promet le ministre de l’énergie Barthélémy Kassa. Il y a 8 ans, la population béninoise était d’environ 7 millions d’habitants avec environ 1.000.000 d’habitants desservis en eau potable. Le Bénin compte environ 9 millions d’âmes aujourd’hui. Il y a huit ans, les Béninois étaient à 20 litres d’eau potable par jour par habitant, mais grâce aux efforts du gouvernement, le pays est passé à environ 60 litres d’eau potable par jour par habitant.
Bien d’investissements ont été également faits dans le secteur de la santé. Ainsi, le Bénin est à plus de 88% de couverture de son territoire en infrastructures de santé. De nombreux hôpitaux sont en construction et des équipements de haute qualité sont en cours d’acquisition. Le Cnhu a été agrandi du point de vue capacité d’accueil. Des équipements de qualité ont été fournis à ce plus grand centre sanitaire du Bénin. La prise en charge du paludisme, la gratuité des soins aux enfants de moins de 5 ans et la gratuité de la césarienne sont également à mettre à l’actif du régime en place. Plus de 100.000 femmes ont été prises en compte dans la mesure de gratuité de la césarienne depuis son instauration. Plus de 30.000 personnes adhèrent déjà au Régime d’assurance maladie universelle (Ramu) et bien de bonnes surprises sont attendues.

Liberté de presse en bonne santé
Le taux de couverture radiophonique était de 38%, il y a 8 ans. Aujourd’hui, le Bénin est à plus de 97% pour ce qui est de la couverture radiophonique grâce aux efforts du gouvernement. La liberté de presse au Bénin est une réalité enviée de nombreux pays de la sous région. La mutation de l’analogie au numérique est à sa phase active et le Bénin répondra au rendez-vous de juin 2015. Les Etats généraux de la presse suscités par le Gouvernement et son Chef en particulier sont une fierté et les stratégies du Bénin dans ce domaine font école dans la sous région. En conclusion, le bilan du Chef de l’Etat et de son Gouvernement, bien que n’étant pas totalement parfait, est positif et très encourageant. Les perspectives sont également très bonnes car le taux de croissance du Bénin pourrait atteindre les 7 ou 8% cette année, selon les prévisions.

Mgr Antoine Ganyé exhorte les syndicalistes au pardon
Dans le programme concocté pour commémorer l’an trois du second mandat de Yayi, figure en bonne place la messe d’action de grâce célébrée hier en l’église St Michel de Cotonou, par Mgr Antoine Ganyé, archevêque de Cotonou. Le Président de la République, accompagné de son épouse et d’une forte délégation gouvernementale, a pris part à cette célébration en présence de milliers de fidèles catholiques. Occasion pour le père célébrant d’invoquer la grâce de Dieu sur notre pays afin qu’il continue d’être un havre de paix, convoité de par le monde.
Déjà la veille, l’esplanade intérieure du stade de l’amitié a vibré aux sons des louanges et prières des fidèles des églises évangéliques et protestantes. Le président Boni Yayi y a également pris part et a saisi l’occasion pour témoigner sa gratitude à toutes les confessions religieuses de notre pays pour leur dévouement à la cause de la nation. Il a aussi invité tous les Béninois à œuvrer pour la paix, l’unité nationale, la concorde, l’amour du prochain afin de faire triompher les valeurs spirituelles sans lesquelles notre pays ne peut connaître un développement à la mesure des nouveaux enjeux.

L’appel de Mgr Antoine Ganyé
Le clou de ces manifestations spirituelles reste incontestablement le message d’exhortation de l’archevêque de Cotonou, Mgr Antoine Ganyé. Saisissant l’occasion de la célébration eucharistique l’anniversaire de l’accession au pouvoir du Dr Boni Yayi, l’archevêque de Cotonou et président de la Conférence épiscopale du Bénin s’est adressé à toutes les forces vives de la nation, en particulier au monde syndical qui exprime depuis quelque temps son mécontentement à travers d’interminables mouvements de grèves, au grand dam des milliers d’élèves. Tout en reconnaissant la légitimité de leurs frustrations, le premier responsable de l’Eglise catholique au Bénin a invité les syndicalistes à prendre aussi en considération, au-delà de leurs personnes, l’avenir de ce pays et de ces âmes innocentes qui, du fait de la quasi-fermeture des écoles, sont livrées à elles-mêmes et à des vices de toutes sortes. Le sort de ces âmes innocentes attriste tant l’archevêque de Cotonou qu’il a, au nom de tous les élèves et étudiants du Bénin, demandé pardon aux syndicalistes en vue de la réouverture des classes. Tout en rappelant le long et dur combat jadis mené de front avec ces responsables syndicaux sur le chemin de la liberté, de la paix et de la cohésion nationale, l’homme de Dieu dit attendre de leur part un seul mot pour laisser exploser la joie de tous les Béninois actuellement éprouvés par la longue paralysie de l’administration, et de l’école en particulier. Il dit compter sur leur amour pour la patrie qui ne souffre d’aucune ride pour un pardon sincère à toute personne coupable de leurs sentiments de frustration.
A l’endroit du Chef de l’Etat dont il a salué le dévouement et les efforts dans tous les secteurs, Mgr Antoine Ganyé a demandé de maintenir ses bras tendus, en bon père de la nation, à toutes les forces vives de ce pays pour son développement harmonieux. Il s’est dit profondément comblé, en voyant récemment le chef de l’Etat au domicile du président Bruno Amoussou qui est l’un des farouches opposants à son régime. L’évêque dit avoir été marqué par les déclarations de cette personnalité de l’opposition qui n’a pas hésité à reconnaître le sens d’humilité du président Boni Yayi, qu’il a de surcroit désigné sous le vocable combien plein de sens de père de la nation. A ce titre, l’évêque invite le président Boni Yayi à rassembler, avec son sens d’humilité avéré, toutes les filles et tous les fils de ce pays, sans distinction autour des idéaux de développement de notre commune patrie. Car, conclut l’homme d’église, « c’est l’humilité qui fait grandir le chef ».



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