Pour le développement de la commune de Banikoara Le maire Tamou et ses conseillers doivent vaincre les démons de la division :

La rédaction 13 août 2018

Le conseil communal de Banikoara connaît depuis quelques jours un bouleversement à nulle autre pareille dans l’histoire de la troisième mandature. Le mardi 07 août dernier, une vingtaine de conseillers communaux sont signataires d’une motion de demande de vote de défiance pour réclamer la tête du maire Bio Sarako Tamou sur des motifs qui contrastent avec la réalité de la vie administrative quotidienne de la commune. « Gestion solitaire ; abus de pouvoir et peu d’égard et de considération aux élus communaux ; mauvaise gestion et politisation des ressources humaines de la mairie ; mauvaise planification des ressources matérielles et financières de la commune », ce sont là les griefs portés contre la gestion Bio Sarako Tamou. Et pourtant, des indicateurs militent en faveur de la jeune autorité communale.
En effet, dans une interview accordée à la presse, le 26 juin dernier à l’issue de la deuxième session ordinaire du Conseil communal, le Directeur des affaires financières et économiques de la mairie, Herman Orou Douarou, déclarait « Il faut noter que nous avons fait des progrès, dans ce sens qu’en 2017, nous avons eu le meilleur résultat avec cette mandature. Nous avons pu mobiliser des recettes propres qui couvrent entièrement nos dépenses de fonctionnement. C’est déjà un bon indicateur. Nous avons pu dépasser les 94% de mobilisation des recettes propres. Je crois que c’est très rare dans une collectivité territoriale. Cela ne veut pas dire que les prévisions n’étaient pas réalistes. Les prévisions sont vraiment réalistes. Il faut dire aussi qu’en matière de dépenses, nous avons exécuté les dépenses en tenant compte aussi de nos besoins multiples. À l’issue de l’exécution du budget 2017, nous sommes en train de dégager un financement de plus de 135 millions qui viendront couvrir entièrement ou partiellement le déficit dégagé de l’investissement », a-t-il ajouté.
C’est la preuve qu’à la mairie de Banikoara, les conseillers ont fait le plus dur sous l’égide du maire Tamou et sont condamnés à poursuivre dans la même dynamique pour un mieux-être de leurs concitoyens. Les querelles politiciennes ne devraient pas avoir le dessus. Les enjeux du développement sont bien plus importants. Une chose est claire, certaines communes ont déjà goûté à la triste expérience de la division, et pour autant, elles n’ont pas avancé. Bien au contraire, les germes de la division ont fini par mettre en lambeaux des unions précaires sous fonds d’intérêts inavoués, et les enjeux du développement sont rangés au placard. Les fils et filles de Banikoara ne méritent pas un tel sort. N’ouvrez donc pas la boite de pandore !



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