Prochaine équipe gouvernementale de la refondation : Yayi pour une ossature à fort accent technocrate pour des enjeux majeurs ?

Angelo DOSSOUMOU 13 juin 2013

Boni Yayi attendu pour combler les attentes des Béninois

Remaniement. Depuis quelques jours, le bruit court. C’est le branle-bas chez les ministrables. Mais au delà des folles rumeurs, qui voient des personnalités faire leur entrée et d’autres sortir de l’actuelle équipe gouvernementale, le chef de l’Etat, Boni Yayi devant le défi de finir en beauté son dernier mandat, doit en principe pouvoir se départir de la pression des différentes chapelles politiques qui gravitent autour de lui et choisir, en toute quiétude, ceux avec qui il entend travailler. Et dans la perspective de l’atteinte des objectifs qu’il s’est fixés, qui de mieux que des technocrates ou des personnalités de la société civile pour mieux l’accompagner ?

Loin de la fièvre de la réélection en 2011, Boni Yayi a aujourd’hui les mains libres pour promouvoir l’excellence et l’intégrité. L’éternelle requête des Béninois ’’l’homme qu’il faut à la place qu’il faut’’ a, cette fois-ci, de bonnes chances de ne pas être un vœu pieux. Et comme en 2006 où plus d’un Béninois a été agréablement surpris par la qualité de la première équipe du régime du changement, il revient à Boni Yayi de faire les choix qu’il juge judicieux pour relever les défis majeurs du plein emploi, de l’éducation pour tous, d’une économie performante…

Il est vrai qu’en dépit du fait qu’il est à son dernier mandat, le chef de l’Etat ne peut pas complètement se passer des acteurs politiques. Mais, un bon dosage entre technocrates et politiciens ne peut que donner un nouvel élan à une équipe qui ne demande pas mieux que cette expertise pour lui permettre d’avoir les moyens de définitivement répondre aux difficultés quotidiennes des Béninois. D’ailleurs, les multiples volte-face des politiciens, plus préoccupés par leur avenir politique que par le devenir du peuple doivent en principe l’avoir convaincu de là où se trouve le bon choix. La balle est dans le camp de Boni Yayi. A lui d’en tirer les conclusions.



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