Production record du coton : Le temps a donné raison à Talon

Angelo DOSSOUMOU 19 avril 2018

Jadis, lui et les structures professionnelles de la filière coton, étaient accusés de tous les péchés d’Israël. Aujourd’hui, l’eau a coulé sous le pont et de fort belle manière, le temps lui donne raison. Ainsi, par sa maîtrise du secteur de l’or blanc et sa vision pour en faire un pilier solide de l’économie nationale, le président Patrice Talon confond ses détracteurs. Qu’on le veuille ou non, les chiffres et les records qui s’enchaînent, parlent pour lui. Pour le compte de la campagne cotonnière 2018, la production s’élève à 578 000 tonnes. L’année d’avant et le record de 453 000 tonnes ne sont désormais qu’un épiphénomène.
La prouesse est d’autant plus marquante que pendant les dix ans de la gouvernance Boni Yayi, malgré une forte communication et des procès d’intentions, les chiffres n’ont jamais atteint le record établi dès la première année de règne de Patrice Talon. Comme le dira l’autre, le coton béninois connaît son maître. Naturellement, installé à la Marina, il lui a juste suffi de remettre les choses à l’endroit. Avec lui, l’Aic et les autres structures professionnelles clés précédemment dissoutes par le régime Yayi ont fait leur retour.
Mais chose curieuse, c’est avec des records impressionnants. Pourtant, dans la pensée collective, au lieu de semer une énergie positive pour la production du coton, il a été plutôt, pendant des années, planté des graines de haine contre Talon et l’Aic. Sinon, quel Béninois n’était pas convaincu qu’avec les structures professionnelles diabolisées par les yayistes, le coton était détourné. Les chiffres sortis des pesées réduits à dessein pour pénaliser les producteurs. Ou encore, les intrants de mauvaise qualité. Bref, toute une panoplie d’accusations et, on peut aujourd’hui l’affirmer, de contrevérités.
Car, j’imagine que si c’était le cas, avec Talon au pouvoir, les supercheries devraient avoir de beaux jours devant elles. C’est dire qu’une bonne partie des dix années du yayisme a été consacrée à faire des faux procès ‘‘aux empêcheurs de tourner en rond’’ et, pour éblouir les profanes, à cultiver le coton à la télévision nationale.

Dommage !
Heureusement que la nature rend justice. Et, le temps permet toujours de départager les camps en conflit. Il a donné raison à Talon. Plus de 578 mille tonnes de coton, les Béninois croiraient rêver. Mais, c’est bien vrai. Reste à présent, pour davantage booster l’économie nationale, que l’expertise qui accompagne dorénavant la filière coton s’étende aux autres produits de rente et pourquoi pas, ceux vivriers. Aujourd’hui, un record de production pour l’or blanc, demain, et c’est un souhait, des records en série pour l’anacarde, le riz, l’ananas etc. C’est possible. Et, ce n’est pas Talon qui dira le contraire.



Dans la même rubrique