Projet de révision de la Constitution : De grandes avancées pour le renforcement de la démocratie

Arnaud DOUMANHOUN 17 mars 2017

« Il n’y a pas péril en la demeure. Nous pouvons encore étonner le monde, pour que comme nous l’avons fait en 1990, les autres pays puissent en profiter », a déclaré hier Dr Malick Gomina, manager journaliste, sur la chaine de télévision Canal3 Bénin. C’est dire qu’à peine transmis à l’Assemblée nationale, le projet de loi portant révision de la Constitution du 11 décembre 1990, est déjà objet de débat. Angelo Ahouanmagna, consultant politique et Dr Malick Gomina, sont quant à eux convaincus de la pertinence de ce projet, de l’importance des modifications opérées pour le renforcement de la démocratie et de l’équilibre des pouvoirs. Pour le consultant politique, il faut sortir des polémiques autour du contexte et discuter des propositions dans ce projet de loi, aux fins de faire avancer le processus démocratique engagé par le Bénin depuis l’historique de la conférence nationale de février 1990. Il faut déjà noté que dans le texte envoyé aux députés, 43 articles la constitution du 11 décembre ont été touché, sans pour autant agir sur les 160 articles de départ. Il s’est agi fondamentalement de dépouiller le président de la République d’un certains nombres de prorogatives. Désormais, si ce projet de loi passait, le président de la Cour suprême sera élu par ses pairs et présidera le Conseil supérieur de la magistrature. La Haute Cour de justice et le Conseil économique et social seront supprimés et le président de la Haac sera élu par ses pairs. « Je préfère une succession à la Mandela… », a répondu Dr Malick Gomina, au de la polémique autour du point relatif à un mandat unique de 6 ans non renouvelable pour le président de la République. A en croire Angelo Ahouanmagna, la reforme à la Cour constitutionnelle à assumer davantage son autonomie. Dans tous les cas, le débat au sujet du projet de révision de la constitution est encore loin d’être terminé. « De façon globale il y a une volonté de corriger les base de la démocratie. Réparer le déséquilibre des institutions. La magistrature libérée des influences négative du président de la République.



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