Proposition des Cauris au cours de leur tournée/ Un appel au dialogue des Fcbe malvenu

Angelo DOSSOUMOU 24 août 2017

Une main tendue à la Rupture ? Ça y ressemble. Depuis leur dernière tournée et cet intrigant appel à un dialogue national, les Fcbe sont complètement tombés de haut. Alors que le pays n’est pas en crise, c’est tout ce que les barons de l’ancien régime ont trouvé de mieux comme alternative : Un dialogue national. Heureusement que les Béninois ne sont pas amnésiques. Quelques années en arrière, et alors qu’ils étaient aux affaires, les mêmes Fcbe n’en trouvaient pas l’utilité. L’opposition d’alors avait beau, au vu du contexte tendu à l’époque, réclamer la trouvaille de l’heure de Fcbe, il leur avait été opposé une fin de non-recevoir.
Evidemment aujourd’hui, les données ont changé. Subitement, les vertus d’un dialogue national ont été retrouvées. Mais, ce que les Fcbe devraient savoir, c’est qu’il n’y a rien de pire, sauf cas extrême, qu’un dialogue national. Et comme nous n’en sommes pas encore là, qu’ils souffrent que leur demande ne reçoive aucun écho favorable du côté du pouvoir en place. A la limite, avec cette main tendue qui ne dit pas son nom, les Fcbe démontrent qu’ils ne sont pas sûrs d’eux-mêmes. Sans doute, sont-ils à bout de souffle.
Sinon, que cherchent-ils, à la fin avec un dialogue national ? Ne serait-il pas le seul moyen qu’ils ont trouvé pour forcer la main à l’actuel locataire de la Marina pour un gouvernement d’union nationale ? Si ce n’est pas le cas, leur proposition est malvenue. Et comme il est d’une évidence totale que le pays n’est pas en crise, que l’opposition Fcbe propose des alternatives et laisse l’élu de la nation gouverner. Ainsi se passe-t-il dans les démocraties qui se respectent.
Alors, à défaut de trouver de meilleures propositions ou alternatives pour la gouvernance en cours, qu’ils se taisent. D’ailleurs, si le ridicule pouvait tuer, les Cauris ne se seraient pas amusés, à faire à la Rupture, une demande qui, il n’y a pas si longtemps que ça, eux-mêmes ont tourné en dérision. Evidemment, entre le palais doré de la Marina et l’inconfort de l’opposition, les arguments changent, et le délire n’est que plus grand !



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