Réformes dans le secteur de l’éducation : Odile Attanasso met fin à la pagaille

Arnaud DOUMANHOUN 29 mars 2018

Le vent de la rupture souffle, nettoie toute souillure et assainit la République. La ministre de l’enseignement supérieur, Marie Odile Attanasso est fidèle à cette dynamique du leader charismatique du Nouveau départ. Elle a instruit le Directeur des établissements privés d’enseignement supérieur (Depes), le professeur Dodji Amouzouvi aux fins de procéder dès ce jour à la fermeture systématique des écoles privées illégales. Il s’agit de celles ne disposant pas des autorisations nécessaires et d’enseignants qualifiés conformément aux textes en vigueur en la matière. Et aucune complaisance n’est envisageable dans l’exécution de cette mission. Il n’y a plus aucun doute sur la philosophie de la rigueur du régime en place. Les faussaires subiront la rigueur de la loi. Patrice Talon a mis fin au règne de la compromission, Marie Odile Attanasso s’inscrit dans la même vision.
L’opération choc prévue pour ce 29 mars ne surprendrait d’ailleurs personne. Il est un secret de polichinelle que dans le secteur de l’Enseignement supérieur, foisonnent ces établissements privés qui opèrent dans l’illégalité, à coup de publicités mensongères. En août 2016, la ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Marie-Odile Attanasso, avait déjà tiré la sonnette d’alarme en indiquant que sur environ 150 Etablissements privés d’enseignement supérieur (Epes), seulement une cinquantaine étaient en règle. Et ce fut une levée de boucliers dans le rang des acteurs. Mais le temps a fait son œuvre et certains ont fini par se régulariser. Les plus indécrottables seront ‘’récompensées’’ ce jour, à la hauteur de leur affront vis-à-vis de l’autorité de l’Etat. Autre temps, autres mœurs. Imperturbable, Marie-Odile Attanasso poursuit au niveau de son département, l’œuvre de salubrité entamée par le chef de l’Etat depuis le 6 avril 2016. C’est à juste titre qu’elle a été reconduite dans son second gouvernement. Rien ne résiste à la dame de fer. Les Epes rebelles l’apprendront une fois encore à leurs dépens.



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