Saturation de l'actuel cimetière municipal de Parakou : Charles Toko lance un S.O.S au gouvernement et aux bonnes volontés

La rédaction 21 février 2018

L’actuel cimetière municipal de Parakou n’est plus en mesure d’abriter de nouveaux corps. Tels sont les propos du maire Charles Toko, à la faveur d’une descente effectuée hier matin sur le site du cimetière Guèma, le tout nouveau cimetière construit pour la commune. Etaient également présents, le Premier Adjoint au Maire, le Chef du troisième arrondissement, certains conseillers locaux, le Directeur du Cabinet et les techniciens de la Dst. Depuis ce site, le maire a lancé un cri de cœur à l’endroit du gouvernement et de toutes les bonnes volontés pour la construction de nouvelles infrastructures pour abriter les corps. Selon Charles Toko, cet appel fait suite à un constat qui fait froid dans le dos. En effet, les populations n’hésitent pas à casser les tombes existantes pour y inhumer leurs morts au cimetière de Sinangourou. A en croire le maire, ces populations manipulent les ossements sans aucune protection, ce qui les expose à de graves maladies.
Cette situation a longtemps perduré, et le maire a décidé d’y mettre fin. Pour ce faire, la mairie a identifié un espace d’une superficie de 5 hectares au quartier Guèma dans le 3èmearrondissement. Ensuite, elle a entièrement clôturé le site qui doit abriter le cimetière chrétien et musulman. La seule difficulté, selon le maire, c’est la viabilisation des lieux et la construction de deux morgues proches du cimetière. « Ce sont de grands travaux qui nécessitent un lourd investissement. La commune n’a pas assez de moyens ». Pour cela, il sollicite l’appui technique et financier du Gouvernement et des bonnes volontés pour la réalisation de ces infrastructures. « L’objectif à terme est non seulement d’avoir des cimetières spacieux, bien aménagés et viabilisés mais aussi d’ériger deux grandes morgues pour conserver les corps en attendant l’inhumation. L’actuelle morgue aussi est surpeuplée et n’est plus adaptée aux besoins de la ville au regard de la taille de la population parakoise », a dit le Charles Toko.
A. Wahabou ISSIFOU (Stag)



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