Trois questions à Sacca Lafia, président du Cos-Lépi : " Je n'ai reçu aucune instruction pour écarter qui que ce soit "

Moïse DOSSOUMOU 8 mai 2013

Sacca Lafia, président du Cos-Lépi

Fraîchement élu à la tête du Conseil d’orientation et de supervision (Cos-Lépi), l’honorable Sacca Lafia, député de la mouvance présidentielle, a bien voulu se prêter à nos questions. Dans ce bref entretien, il nous parle ici des missions dévolues à l’organe qu’il dirige désormais et martèle que l’exclusion ne sera pas de mise au cours du processus de correction de la Liste électorale permanente informatisée (Lépi).

Quels sont les délais qui vous ont été impartis dans l’accomplissement de votre mission ?

Les délais ont été laissés à notre initiative. L’important pour nous, c’est de finir le travail pour que les élections se tiennent avant décembre. Nous venons à peine d’être installés et nous n’avons pas encore une idée précise des moyens qui seront mis à notre disposition. Je parle bien entendu des moyens humains, matériels et financiers. Quand nous serons fixés sur ce point, nous allons établir notre chronogramme d’activités.

Quelles garanties de crédibilité pouvez-vous offrir à nos concitoyens ?

Il faut reconnaître qu’un grand effort a été fait pour assurer une bonne représentativité de l’opposition au sein du Cos-Lépi. Bien qu’elle soit très minoritaire, elle a bénéficié de quatre places et la mouvance présidentielle largement majoritaire n’en a eu que cinq. Ceci a été fait pour rassurer car en réalité, il n’y a rien à cacher. Je puis vous assurer que je n’ai reçu aucune instruction pour écarter qui que ce soit. C’est une ambiance de confiance, gage de crédibilité qui prévaut actuellement dans nos rangs. Le reste, c’est une question de gestion des hommes. Chemin faisant, nous verrons ce que ça va donner.

Avez-vous un appel à lancer à l’endroit des populations ?

Je voudrais justement les rassurer. Ceux qui remplissent les conditions définies par la loi ont le devoir de s’inscrire. Nous sommes tous animés de bonne volonté. Personne ne sera écartée. Il s’agira essentiellement d’enrôler les nouveaux, c’est-à-dire ceux qui n’avaient pas huit ans lors du dernier recensement et ceux qui, pour diverses rasions, n’avaient pu s’inscrire. Ensuite, nous allons expurger les noms des personnes décédées et établir de nouvelles cartes d’électeur aux personnes concernées. Je vous rassure, une fois encore, personne ne sera mis de côté.



Dans la même rubrique