Zul-Kifl Salami à propos du Dossier CAA : « Je ferai de mon mieux pour que le Bénin ne perde pas le financement de la Bid… »

Angelo DOSSOUMOU 6 février 2018

Le dossier fait grand bruit. La colère du contribuable est à son paroxysme. Et pour cause, à la Caisse autonome d’amortissement (Caa), il y a eu maldonne au point où le dossier du Bénin en vue d’un financement à hauteur de 20 milliards a été rejeté par la Banque islamique de développement (Bid). Même la nouvelle du limogeage du Dg de la Caa, Dieudonné Dahoun et de certains de ses collaborateurs n’arrive jusqu’ici pas à calmer les nerfs des irréductibles défenseurs de la bonne gouvernance. Fort heureusement, loin de ce ciel assombri par la culture de pratiques peu orthodoxes qui font souvent perdre des milliards de financements à notre pays, Zul-Kifl Olayinka Salami est décidé à mettre tout en œuvre pour corriger le tir et permettre au Bénin non seulement de bénéficier du financement en cause mais surtout de rétablir l’honneur de ses dirigeants.
A Cotonou depuis hier et rencontré dans un hôtel de la place, l’ancien ministre d’Etat chargé de la Planification et du Développement du regretté Général Mathieu Kérékou et chargé de mission du chef de l’Etat, sur les possibilités du Bénin de se rattraper auprès de la Bid, se veut optimisme. En sa qualité d’ancien Gouverneur à la Banque islamique de développement et qui a de grandes entrées dans le monde arabe, notamment dans les pays du Golfe, Zul-Kifl Salami veut donc peser de tout son poids dans le dossier Caa. « Nous ferons de notre mieux pour que le Bénin ne perde pas le financement de la Banque islamique de développement… », a-t-il confié tout en priant Dieu.
Cependant, même si le candidat malheureux à la présidentielle de 2O16 arrive à relever le défi, il n’empêche que le mal est là : le Bénin est malade de ses cadres. D’ailleurs, il n’a pas caché qu’il faut que ses compatriotes travaillent et fassent bien leur boulot. En ce qui le concerne, les autorités béninoises, en l’occurrence le chef de l’Etat, peuvent compter sur son expertise dans la finance islamique pour sortir le Bénin de cette mauvaise passe. Mais, une fois encore au Bénin, il est impératif de séparer le bon grain de l’ivraie. Ou encore, de nettoyer l’écurie d’Augias et de punir sévèrement les brebis galeuses pour qu’enfin, l’honneur du pays cesse d’être trainé dans la boue. Sinon, trop, c’est trop !



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