4e vendredi de l’académie des sciences : Les chercheurs se préoccupent des plantes négligées

La rédaction 1er décembre 2016

Une portion non négligeable de la flore béninoise reste encore sans grands intérêts ou sous-exploitée. Ceci, faute de recherches et d’actions pouvant favoriser leur promotion. A cet effet, l’académie nationale des sciences, arts et lettres du Bénin (Ansalb) décide d’attirer l’attention des chercheurs et autres organisations sur la nécessité de porter plus d’intérêts et aux ressources génétiques. Le 4e vendredi de l’académie, tenu le 25 novembre dernier a permis aux participants d’échanger sur la diversité des plantes négligées du Bénin et d’envisager des stratégies pour leur valorisation. Pour le Professeur titulaire Mansourou Moudachirou, le Bénin se doit de rester dans la droite ligne de la mobilisation à l’international en faveur des plantes orphelines. « Il faut que les moyens soient mis à la disposition de nos laboratoires, de nos universités, pour permettre des études assez approfondies sur ces plantes du point de vue de leur technicité, de leur propriété nutritive et de leurs atouts économiques », a-t-il souligné. Plusieurs communications et résultats de recherches ont été présentés à l’occasion. Les discussions ont également porté sur les thèmes : « Le voandzou : diversité, importance, et stratégie de promotion » et « le rôle des biotechnologies, de la génétique moléculaire et des biotechnologies moléculaires dans l’étude et la valorisation des plantes négligées et sous utilisées. Le Professeur Norbert Hounkonnou, Président de l’ Ansalb et les chercheurs membres de l’académie pensent ainsi jouer leur partition pour une meilleure connaissance de ces espèces sous exploitées.
Fulbert ADJIMEHOSSOU



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