Amélioration du climat des affaires au Bénin : Aurel Houngbédji annonce la poursuite des réformes

Karim O. ANONRIN 3 juin 2013

Le Conseiller du Chef l’Etat à l’investissement, Aurel Houngbédji, était hier l’invité de l’émission dominicale Zone Franche de Canal 3 Bénin. Il y était pour apporter certaines clarifications au sujet de la dernière sortie médiatique du Secrétaire permanent du Conseil présidentiel de l’investissement (Cpi), Nasser Yayi. Pour Aurel Houngbédji, ladite sortie médiatique avait pour but de faire connaître au grand public, les efforts que fournit le gouvernement pour améliorer le climat des affaires au Bénin et rétablir certaines vérités au sujet des critères pris en compte dans le dernier rapport Doing Business, baromètre de la performance des investissements en Afrique. « …La création du Guichet unique pour la formalisation des entreprises (Gufe) n’était pas reconnue. Le rapport qui a été publié en 2013 n’a pas pris en compte l’existence du guichet unique. Or, Aujourd’hui, on peut créer une entreprise au Bénin en 24 heures. Il y a une actualisation de la délivrance du permis de construire, notamment avec la mairie de Cotonou ». Pour Aurel Houngbédji, ce n’est pas seulement le rapport Doing Business qui permet à un pays d’attirer des investisseurs. « …Chaque indice sur lequel les experts se basent pour faire le classement a ses critères. Pour le rapport Doing Business, c’est 10 indicateurs qui ont été identifiés pour voir ce que le Bénin a fait. Le travail n’est pas seulement pour évaluer le climat des affaires. Il y a beaucoup d’autres choses comme la bonne gouvernance. Sans bonne gouvernance, il ne peut pas avoir la confiance pour l’investisseur. La bonne gouvernance est le critère qui détermine le choix de l’investisseur… », poursuit-t-il. Parlant des échecs connus dans les réformes entreprises par le gouvernement afin d’améliorer le climat des affaires au Bénin, le Conseiller du chef de l’Etat à l’investissement, Aurel Houngbédji pense qu’on apprend toujours des échecs. Autrement dit, il estime que l’essentiel, c’est de continuer les réformes et d’améliorer chaque fois ce qu’on a fait la dernière fois. « …Il faut un nouveau cadre juridique pour que le partenariat public-privé puisse marcher et impacter les réformes. Aujourd’hui au Bénin, on peut dire qu’on a un niveau de cadrage pour le privé, qui permet d’établir les règles du jeu. Ce niveau de cadrage sera bientôt étudié en Conseil des Ministres. En même temps, nous avons préparé un avant-projet de loi sur le partenariat public-privé en République du Bénin ; toujours pour envoyer des signaux aux investisseurs étrangers… », a-t-il souligné.



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