Assainissement de la ville de Cotonou : Le préfet Toboula déguerpit les vendeurs d’essence frelatée

Patrice SOKEGBE 9 janvier 2017

Plus d’étalages d’essence frelatée aux abords des grandes artères. C’est le constat fait après la descente inopinée du Préfet du Littoral Modeste Toboula accompagné d’un contingent de forces de l’ordre dans certains quartiers de la ville de Cotonou. De l’Etoile rouge à Fidjrossè en passant par Vodjè, Vèdoko et autres, un ménage systématique a été fait. Toutes les bouteilles remplies ont été cassées, ceci sous le regard impuissant des vendeurs. Par endroits, les forces de l’ordre ont fait irruption dans certains ménages et ont emporté tous les bidons d’essence, remplis ou non. Cette opération fait suite au déguerpissement des espaces publics à Cotonou et environs lancé le mercredi dernier, où le préfet invitait les vendeurs d’essence Kpayo de à libérer les trottoirs. Contre toute attente, ces derniers ont récidivé en s’installant à nouveau sur les trottoirs dégagés. « C’est un signal très fort pour dire que nous ne sommes pas en train de nous amuser. Ce n’est pas une opération de charme ni d’amusement. Je voudrais demander à tous les vendeurs d’essence frelatée de prendre la mesure de leur responsabilité.

Quand on interdit la vente des produits frelatés, notamment au niveau des grandes artères, il faut respecter ça. Autrement, cela va être une traque, matin, midi et soir, du lundi au lundi. On ne va pas se lasser. Nous allons faire la patrouille pour récupérer toute essence frelatée qui serait au bord de nos grandes artères », a lancé le Préfet Modeste Toboula qui pense que cette catégorie de vendeurs n’apporte rien à l’économie du pays. « Ceux qui ont embelli la ville en construisant des immeubles, ont été dégagés parce qu’ils sont sur le domaine public. Ceux qui ne donnent aucune plus-value ni à l’économie locale, ni à l’économie nationale et qui polluent l’environnement, doivent aussi être dégagés. C’est une question de bon sens », a conclu le Préfet Modeste Toboula. Les vendeurs d’essence frelatée ont donc de soucis à se faire pour exercer leurs activités à Cotonou.



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