Atelier régional pour le Redisse-Bénin : Le Sp-Cnls-Tp élabore un projet contre les maladies infectieuses

Patrice SOKEGBE 29 juin 2017

Le ministère de la santé a organisé mardi dernier à Gana Hôtel de Grand-Popo un atelier régional pour le Renforcement des systèmes de surveillance des maladies pour le Bénin (Redisse-Bénin). Objectif, élaborer et valider un projet conformément aux orientations de la Banque mondiale qui servira à renforcer la capacité intersectorielle et régionale en matière de collaboration relative à la surveillance des maladies en Afrique de l’Ouest et aux réponses à y apporter. Pour le secrétaire permanent du Conseil national de lutte contre le Vih/Sida, les Ist, la tuberculose, le Paludisme et les épidémies, Melchior Aïssi, ce projet qui devra couvrir les 15 pays de la Cedeao, permettra de corriger les faiblesses des systèmes de santé animale et humaine qui entravent la surveillance et le contrôle efficaces des maladies. « Ceci n’est possible qu’à travers le renforcement de la collaboration régionale efficace et durable et de l’action collective afin de détecter et de contrôler avec rapidité les menaces des maladies infectieuses prioritaires en Afrique de l’Ouest… » a-t-il dit. A ce sujet, les participants se sont éclatés en 5 groupes qui vont travailler chacun sur 5 grandes composantes. Il s’agit de la surveillance et les systèmes d’information pour la détection et l’analyse précoce, du renforcement de la capacité des laboratoires, de la préparation et la capacité de réponse en cas d’urgence, de la rétention de la main d’œuvre médicale formée en matière de surveillance, d’intelligence épidémiologique, des fonctions laborantines, ainsi que la prévention et de contrôle des infections. Pour le Directeur de cabinet du ministère de la santé, Lucien Toko le Bénin, à l’instar de plusieurs pays, présente également des insuffisances spécifiques telles que la faiblesse du système d’information sanitaire et d’alerte précoce, la faible opérationnalisation des mécanismes de réponses rapides aux niveaux déconcentré et décentralisé. « Ces insuffisances accentuent la vulnérabilité du Bénin face à des épidémies liés l’interface homme-animal-écosystème, à savoir le choléra, la méningite et la fièvre Lassa.



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