Audit du reversement dans la fonction publique : Des agents contractuels font des suggestions

La rédaction 21 mars 2017

Adidjath Mathys, ministre de la fonction publique

Dans le cadre de l’audit annoncé par le Gouvernement et qui vise à faire la lumière sur le reversement massif d’agents dans la fonction publique, un collectif de contractuels de l’Etat fait des propositions. A en croire les responsables dudit collectif, il est important que le Gouvernement prenne en considération certains paramètres afin d’éviter de créer des frondes sociales. « On se saurait dénier à l’Etat le droit de sortir les détenteurs de faux diplômes ou d’actes illégaux de l’administration. L’on ne s’aurait non plus remettre en cause le reversement qui a déjà pourvu de milliers de Béninois d’un travail stable et d’une situation socioprofessionnelle acceptable », a déclaré le collectif. Ces agents contractuels de l’Etat justifient le reversement opéré par le régime précédent, à partir de 2006, par un manque criard de personnel dans tous les secteurs, notamment celui de l’enseignement et de la santé. Pour le collectif, le processus avait pourtant connu la participation de plusieurs cadres et ministres. Aussi, s’étonnent-ils de la prévision de 8000 agents à reverser dont a fait cas le Conseil des ministres du 11 janvier 2017. « Le nombre des enseignants du primaire et du secondaire, surpassait déjà les 20.000 agents et il faut se souvenir que le reversement a pris en compte plusieurs autres secteurs de travail », précise le collectif. Ces agents proposent que soit publiées les conditions de vérification et que des précautions nécessaires soient prises pour ne sortir de l’administration que les agents détenteurs de faux diplômes ou d’actes illégaux. « Sortir sans un minimum de précautions de milliers de travailleurs qui ont acquis au fil des années une certaine autonomie financière provoquera a n’en point douté des troubles sociaux », prévient le collectif.
Fulbert ADJIMEHOSSOU .



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