Aviation civile du Bénin : Fluidité, rapidité et sécurité caractérisent l’aéroport de Cotonou

Isac A. YAÏ 15 janvier 2018

Plus de temps à perdre pour remplir les formalités d’usage et être en possession de ses bagages à l’aéroport international Cardinal Bernardin Gantin de Cotonou. Désormais, fluidité, rapidité et sécurité caractérisent l’aviation civile au Bénin. Ces innovations qui rehaussent l’image de l’aéroport de Cotonou ont été portées à la connaissance des professionnels des médias le vendredi dernier par Karl Lègba, Directeur général de l’Agence nationale de l’aviation civile (Anac) entouré de ses Directeurs techniques dans les locaux de ladite agence. A l’occasion, les hommes des médias ont effectué une visite guidée à l’aéroport de Cotonou. Ainsi, de la vérification des bagages au remplissage des formalités de sortie en passant par le hall de réception des bagages, les journalistes se sont rendus compte de la sécurité et de la raplidité qui sont désormais de mise à l’aéroport international Cardinal Bernardin Gantin de Cotonou. La technologie permet désormais de lier facilitation et sécurisation. Ainsi, il y a deux types de contrôle à l’aéroport dès que le voyageur sort de l’avion : « le premier se déroule au niveau des guichets de la police des frontières. Ce contrôle se fait en trois étapes : la vérification du document de voyage, il faut ensuite s’assurer que le porteur du document en est vraiment le propriétaire. Le seul moyen d’allier ces deux informations, c’est la biométrie, car le document de voyage porte des informations de l’individu. Donc, dès que l’individu se présente, on prend ses empreintes d’une manière extrêmement sophistiquée. Ainsi, en une seconde, on prend les empreintes des quatre doigts d’une main et ensuite pour la deuxième main. Alors, en deux secondes, cette opération est terminée. Une fois qu’on est rassuré que le porteur du document de voyage en est le propriétaire, on passe au troisième contrôle. A ce niveau, on vérifie si ce voyageur est une personne recherchée. Ainsi, on introduit les informations recueillies dans les bases de données nationales et internationales de type interpole. Tout ceci se fait en moins de 25 secondes », a expliqué Daniel Abihssira, Directeur général de Morpho Dys, entreprise en charge de ces opérations.
A l’aéroport de Cotonou, les passagers béninois ont leurs couloirs. Ceci a été fait afin de faciliter le voyage tout en maintenant le niveau de sécurité. A ce niveau également, le contrôle est entièrement automatique et respecte les trois tapes (vérification du document de voyage, prise d’empreintes du voyageur et enfin contrôle dans les bases de données). Le tout en moins de 5 secondes.

Tous ces contrôles faits, le voyageur peut franchir la frontière de façon fluide et aller chercher ses bagages. Au lieu de passer des heures à attendre, il fait désormais moins de 30 minutes pour récupérer ses bagages. « Lorsque le passager arrive à ce niveau, il ne passe pas plus de 30 minutes pour récupérer ses bagages. Car, de nos jours, il y a un système de récupération automatique des bagages. Ces réformes ont été faites en un laps de temps depuis l’arrivée au pouvoir du Président Patrice Talon. C’est quelque chose d’assez structurant qui est en train d’être fait au niveau de l’aviation civile du Bénin », a souligné Karl Lègba.
Selon ses dires, toutes ces réformes ne sont que le début d’une série d’innovations qui mettront l’aviation civile au service du développement durable. « L’Anac n’évolue pas en vase clos. Tout ce qui se fait à l’aéroport de Cotonou doit suivre les normes prescrites par l’Organisation de l’aviation civile internationale (Oaci). Notre ambition est de connecter l’aviation civile du Bénin au tourisme et au commerce car le Bénin est équidistant de plusieurs pays européens et africains », a-t-il précisé. A en croire les Directeurs techniques de l’Anac, l’agence a déjà ouvert plusieurs lignes aériennes à travers 19 accords, et 20 sont en attente d’être signés. Pour ces Directeurs techniques, aucune barrière ne devrait exister entre les compagnies aériennes car, un marché unique est en train d’être créé. « Notre aéroport peut être petit, mais doit être beau, attrayant et fréquentable. Nous rêvons donc grand pour notre pays qui doit recevoir beaucoup de touristes », a conclu Karl Dècandji Lègba.



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