Congrès de la Société Béninoise de Rhumatologie : Pour un meilleur traitement des maladies rhumatismales en Afrique

La rédaction 4 décembre 2018

"Réalités africaines de la pratique rhumatologique". C’est le thème sur lequel débattent les experts en médecine venus entre autres, du Togo, de la Côte d’Ivoire, du Congo, du Sénégal, de la France depuis hier. Ceci, dans le cadre du 1er congrès organisé par la Société béninoise de rhumatologie (Sober) à l’Hôtel millénium Popo Beach à Grand-Popo, une ville du Bénin. Cette rencontre est un creuset d’échanges entre agents de santé afin de trouver les moyens adéquats pour mieux prendre en charge toutes les pathologies rhumatismales en Afrique. A l’occasion, plusieurs communications sont données à savoir, "Réalités de la pratique rhumatologique au Bénin : bilan et perspectives", "La rhumatologie en Afrique noire : défis et perspectives", "La chirurgie de la hernie discale lombaire : étude de 100 cas", "Le rôle du gynécologue devant les ostéopathies fragilisantes", "Les actualités dans la prise en charge des maladies rhumatismales en 2018"… Comme orateurs, on a les professeurs Edmond Eti, Idrissa Ahmadou Cissé, Benjamin Hounkpatin, etc. Selon le professeur Marcelle Gounongbé, présidente de la Sober, le fait qu’en Afrique les maladies ont une cause métaphysique constitue un obstacle pour la prise en charge des patients. A l’en croire, cet état de chose fait que, malgré le plein essor que connaît actuellement la rhumatologie dans le monde, il reste encore beaucoup à faire en Afrique. « C’est ce qui sous-tend d’ailleurs le thème de ce congrès », a-t-elle ajouté. Marcel Zannou, vice-recteur de l’Université d’Abomey-Calavi représentant le Recteur, a, quant à lui, transmis aux participants la gratitude et le soutien de l’équipe rectorale à ces travaux. « J’ose croire que vos échanges seront édifiants et enrichissants pour les uns et les autres. L’Uac va prendre en compte les résolutions de cette assise pour l’évolution de la science », a-t-il précisé avant de rassurer que l’Uac est toujours prête à accompagner tout creuset scientifique de ce genre. « Le ministre de la santé souhaite que les résultats de ces travaux ne s’arrêtent pas à la publication mais soient rendus opérationnels dans les ministères de la santé du Bénin et d’ailleurs », a déclaré Lamidi Salami, représentant du ministre de la santé. Il faut souligner que la Sober a été portée sur les fonts baptismaux en février 2017.
Sinatou ASSOGBA (Stag)



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