« L’intérêt supérieur de la Nation ». C’est cette formule qui a amené les enseignants de la maternelle, du primaire et du secondaire, réunis au sein du Front d’action des syndicats des trois ordres de l’enseignement à suspendre à partir du jeudi 20 mars et ceci pour un mois, la grève en cours. Toutefois, dans le délai du moratoire accordé au gouvernement, la conférence des secrétaires généraux du Front exige que leurs revendications soient réglées. Il s’agit de la rétrocession intégrale des défalcations opérées sur les salaires de 2012 en avril 2014, du règlement définitif de la question de la sédentarisation des enseignants vacataires, la définition par le gouvernement d’un échéancier précis d’application de la mesure de revalorisation de 1,25 de l’indice de traitement au profit des enseignants de la maternelle, du primaire et du secondaire. Enfin, les syndicalistes du Front, en prenant à témoin le peuple béninois, attendent le règlement des problèmes sectoriels par les ministres des enseignements maternel, primaire et secondaire. Au cas contraire, pour le Front, le gouvernement sera tenu responsable des déconvenues qu’engendrerait le non règlement des revendications dans le délai du moratoire qui court à partir du 21 mars 2014.
- 23 avril 2024