Disponibilité du riz paddy pour les rizeries : Les organisations de producteurs pour leur implication

Félix AGOHOUNGO 17 décembre 2013

Le Conseil de concertation des riziculteurs du Bénin (Ccrb) a organisé le jeudi 05 décembre 2013 au siège de l’Union des riziculteurs du centre (Uniriz) à Glazoué, un atelier financé par l’Ong belge Veco autour du thème « Impliquer les organisations des producteurs à collecter et à mobiliser le riz paddy pour les unités de la Sonapra ». En effet, dans son rôle de faîtière, le Ccrb intervient dans le plaidoyer en faveur de la promotion du riz et de l’amélioration des conditions de vie des riziculteurs. Au dire de la secrétaire permanente du Ccrb Laurenda Todomey, face à l’engagement de l’Etat pour la promotion de la filière riz, il y a aujourd’hui au Bénin deux grandes rizeries étatiques, mais aussi bizarre que cela puisse paraître, ces rizeries ne fonctionnent pas à plein temps faute de matière première. « Or, les producteurs de riz sont en mesure de mobiliser le riz paddy nécessaire pour un fonctionnement 24 heures sur 24 durant toute l’année pour la Sonapra », a-t-elle poursuivi. Mais pour y arriver, il y a des préliminaires et c’est de cela qu’il a été question au cours de cet atelier. De la série de communications suivie de débat, il ressort qu’il faut d’abord recenser les riziculteurs et les superficies emblavées par chaque région. D’après le président de l’Uniriz, Faustin Etékpo, cela permettra d’évaluer les besoins en intrants et de faire des prévisions en matière de récolte. Sur ce point tous les participants se sont mis d’accord pour que d’ici le 30 Janvier 2014 qu’il y ait une liste des superficies des variétés cultivées par chaque région. A en croire le Président du Ccrb Mathurin Iwikotan, ce travail permettra aux producteurs de riz d’aller vers la Sonapra afin que le plaidoyer des riziculteurs puisse vraiment être pris en compte. Au cours de cette rencontre, le secrétaire général des producteurs de riz du Bénin Emile Houansoun et Adamou Soulé Idrissou, président du groupement du périmètre irrigué de Malanville ont posé un problème de mobilisation financière pendant la récolte. Car selon eux, les commerçants nigérians viennent racheter aux riziculteurs, leur produit, ce qui empêche la Sonapra d’avoir suffisamment du riz paddy. Ils ont aussi suggéré que les recommandations adoptées au cours de cette rencontre soient mises en œuvre pour que le riz paddy soit accessible à tous.



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