Don de Sang à Sopkonta : L’hôpital l’Abbraccio au secours des malades

Félix AGOHOUNGO 9 octobre 2013

Le personnel de l’hôpital l’Abbraccio à Sokponta a organisé, le dimanche 29 septembre 2013, une journée de don de sang. Ce projet, le énième du genre a permis de récolter plusieurs dizaines de poches de sang au profit des malades des populations de la commune de Glazoué et de Dassa. Selon Carlos Agbangla, technicien de laboratoire à l’hôpital l’Abbraccio, le temps de pluie est le moment de prédilection pour le paludisme avec les moustiques qui pullulent un peu partout. A l’en croire, enfants et femmes enceintes remplissent les centres de santé où manque cruellement ce liquide précieux qui peut leur sauver la vie. Le personnel de l’hôpital l’Abbraccio, face à ce constat désolant, a décidé d’organiser une journée de don de sang en partenariat avec la direction départementale de la santé du Zou et des Collines. Quelques jours avant, des banderoles placées aux principaux carrefours des localités comme Sokponta, Gomé, Tankossi, Akpikpi et Akoègba ont annoncé l’opération. Emission et communiqué ont été diffusés sur les antennes de la radio Ilêma Fm de Dassa et Collines Fm de Glazoué, les radios locales partenaires pour rassurer les indécis et autres sceptiques. En plus, le roi de Sopkonta, sa Majesté Batcho a demandé aux crieurs publics de faire passer le message. Le président en exercice de lions club "Dassa les Collines ", Joseph Dossou, dans son souci élevé du bien-être des populations de cette région, a tenu à être de la partie. Le médecin chirurgien du centre Clément Agossadou a avoué son admiration et son soutien aux donneurs de sang. Dans un langage de vérité, le docteur Clément Agossadou a rappelé aux différentes personnalités présentes aux lieux de la collecte de sang le rôle qui est le leur dans la mobilisation du sang. Pour lui, les tabous ethniques et religieux doivent être brisés. Car, le besoin peut se faire ressentir dans le rang de tout le monde. Quant à Eulalie Kotoko, la responsable du centre, elle a fait savoir qu’il n’y a pas meilleur acte de développement en dehors de ce qui contribue à la préservation du capital humain.



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