Effondrement du pont de Malanville : Le Bénin coupé du Niger

Arnaud DOUMANHOUN 6 septembre 2018

Alerte rouge à Malanville ! Le pont de la Sota situé à l’entrée de cette commune du département de l’Alibori a cédé dans l’après de ce mercredi 5 août 2018 sous la furie des eaux du fleuve Niger. Le Bénin reste momentanément coupé de son voisin du Nord, et les populations bloquées de part et d’autre de l’ouvrage effondré. Une situation assez préoccupante quand on sait qu’au-delà de la peur qui s’est emparée des riverains, les camions en partance de Cotonou pour le Niger sont condamnés à un arrêt forcé, ralentissant du coup l’activité économique entre les deux pays. L’enjeu est donc de taille. Les diligences faites déjà au plus haut niveau sont à saluer, mais à situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle. Les dispositions urgentes annoncées par le ministre en charge des infrastructures et des transports, Alassane Séidou pour le rétablissement de l’ouvrage sont attendues dans les meilleurs délais. C’est une évidence que le pont n’a pas cédé du jour au lendemain, que sans nul doute, des rapports assortis de plausibles pistes de solutions face à l’état de dégradation avancé de cette infrastructure sont disponibles. Au travail donc ! Il faut parer au plus pressé. Car la situation ne peut durer dans le temps. De source digne de foi, depuis la Chine où il séjourne, le président Patrice Talon suit de près la gestion de cet incident, qui porte préjudice à nombre de ses compatriotes et au tissu économique du pays. Des instructions sont donc données au plus haut niveau, et des actes tangibles doivent s’ensuivre au plus tôt. Au besoin, le génie militaire peut être mis à contribution. L’essentiel est que le trafic soit vite rétabli.



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