Éléonore Yayi, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique : « …le suivi est souvent le maillon assez faible et c’est ce qui fait que les effets escomptés ne sont souvent pas au rendez-vous »

Arnaud DOUMANHOUN 22 janvier 2020

La mission pour le CNE est déjà comment restructurer la question de la gouvernance. Comment faire en sorte que les mouvements soient un peu plus coordonnés, que les ressources soient mieux utilisées, mieux rationnalisées pour produire de meilleurs effets. Ce n’est pas plus compliqué que ça.
Le monde des enseignants attend beaucoup du Conseil national de l’éducation. Parce que le monde des enseignants croit en sa mission. Mission d’orientation, de suivi, parce que lorsque nous donnons des orientations, il faut voir la mise en œuvre et pouvoir justement faire le suivi. Vous savez que le suivi est souvent le maillon assez faible et c’est ce qui fait que les effets escomptés ne sont souvent pas au rendez-vous. En voyant la qualité des Conseillers, je ne doute aucunement que ces attentes soient satisfaites.
Et il n’y aura pas interférence entre le CNE et les ministères. Tout est structuré. Chacun pourra, dans son couloir, opérer dans son secteur. Il n’y aura pas d’amalgame et c’est déjà une grande avancée.



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