En Assemblée générale extraordinaire : La Came appelle à la renégociation de sa convention

Arnaud DOUMANHOUN 29 juin 2018

Un agrément provisoire afin que le vide juridique ne perdure et que les activités du secteur pharmaceutique ne tournent au ralenti. La Centrale d’achat des médicaments essentiels et consommables médicaux (Came) en est soucieuse. Et pour cause, le gouvernement a tout récemment décidé de lui retirer son agrément. Au vu de la situation et pour trouver un terrain d’entente, les partenaires techniques et financiers et des représentants du gouvernement ont pris part hier, à Cotonou, à l’Assemblée générale extraordinaire de la Came. Principal enseignement des travaux conduits par le président du bureau de l’Age, Fernand Gbaguidi, la Came tend la main au gouvernement et souhaite une renégociation de la convention qu’elle a signée avec le gouvernement le 9 septembre 2010.
Aussi, tient-elle à ce que les autres préoccupations relatives au secteur pharmaceutique soient prises en compte par le Comité de pilotage des réformes dudit secteur. D’ailleurs, il a été soumis à l’approbation de l’Assemblée, les nouvelles orientations données par le ministre de la santé qui portent, entre autres, sur un agrément d’une durée de trois mois renouvelables, la nomination d’un administrateur provisoire de la Came par le gouvernement et la soumission des délibérations du Coges à l’approbation du ministre de la santé.
Mais, si l’Assemblée est d’avis que le Coges soumette ses décisions à l’approbation du ministre avant leur mise en œuvre, elle a surtout souhaité que la durée de l’agrément provisoire qui sera accordé à la Came soit portée de trois à douze mois renouvelables et assorti d’un mécanisme d’évaluation trimestrielle. Enfin, elle ne s’oppose pas à la nomination d’un administrateur provisoire, pourvu qu’il ne soit pas pharmacien. En attendant, les consommateurs des produits pharmaceutiques croisent les doigts pour un dénouement heureux.



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