Entretien avec le Docteur Orens Avoungnansou sur les maladies de la prostate « L’hypertrophie bénigne de la prostate et le cancer de la prostate se guérissent de nos jours »

Isac A. YAÏ 26 juillet 2017

Les maladies de la prostate tuent de plus en plus les hommes d’un certain âge. Mais ces maladies peuvent être prévenues et guéries désormais. A travers cet entretien, Docteur Orens Avoungnansou, pharmacologue, enseignant-chercheur et Directeur de l’Institut Abbé Romain Daï, parle de la prévention et du traitement des maladies de la prostate. A l’en croire, ces maladies ne doivent plus tuer de nos jours car, elles sont efficacement traitées, et c’est la spécialité de son institut qui est un centre de pharmacologie et de phytothérapie clinique pour les pathologies de la prostate au Bénin et dans plusieurs pays d’Afrique.

Que peut-on entendre par prostate ?
La prostate est un organe de l’appareil reproducteur masculin. Il a pour rôle de produire le liquide prostatique qui est une composition du sperme. Cet organe se situe au col de la vessie et entoure l’urètre.

Pouvez-nous parler des maladies de la prostate ?
Les maladies de la prostate sont de trois ordres : il y a l’hypertrophie bénigne de la prostate, la prostatite et le cancer de la prostate. L’hypertrophie bénigne de la prostate est l’élargissement non cancéreux des tissus prostatiques. La prostatite est une inflammation de la prostate favorisée par les infections. Le cancer de la prostate est une tumeur maligne qui évolue en se propageant à l’intérieur des tissus prostatiques.

Quelles sont les causes de ces différentes maladies ?
Les causes de ces maladies sont essentiellement hormonales. Donc, c’est une conversion accélérée d’une hormone qu’on appelle la Testostérone naturelle en une autre forme d’hormone appelée la dihydrotestostérone. Cette transformation accélérée occasionne l’élargissement des tissus prostatiques.
Ces maladies sont aussi liées au vieillissement. Les études ont prouvé que 50% des hommes de 50 à 65 ans souffrent des maladies de la prostate. De 75 à 100 ans, 90% des hommes en souffrent. Les études ont également prouvé que 9 hommes sur 10 feront face, soit à une hypertrophie bénigne de la prostate ou à un cancer de la prostate un jour.

Quelle est la différence entre l’hypertrophie de la prostate et le cancer de la prostate ?
La différence entre ces deux maladies est que l’hypertrophie de la prostate est une tumeur bénigne alors que le cancer de la prostate est une tumeur maligne. La différence s’observe aussi au niveau de l’aggravation des symptômes.

Quels sont les symptômes de ces maladies ?
Une personne souffrant d’une hypertrophie de la prostate ou du cancer de la prostate, ressent des besoins fréquents d’uriner de jour comme de nuit ; le flux urinaire est affaibli. Le malade ressent également le besoin de pousser pour amorcer le premier jet urinaire. Il y a d’autres symptômes tels que la présence de gouttes retardataires après la vidange de la vessie, la sensation de ne pas vider complètement sa vessie, la rétention urinaire aigüe, c’est-à-dire l’incapacité totale d’uriner…
En ce qui concerne le cancer de la prostate, les symptômes sont aussi des perturbations urinaires à la seule différence qu’il peut avoir la présence de sang dans l’urine ou dans le sperme, une éjaculation douloureuse, l’absence de sperme à l’éjaculation, des douleurs et inconforts au niveau du bas-ventre…

Comment faire pour prévenir ces maladies ?
L’hypertrophie bénigne de la prostate se prévient à travers une alimentation adéquate et équilibrée. La prévention se fait aussi dans notre institut à partir de 30 ans car, les études récentes ont montré que 10% des hommes de cet âge développent déjà une hypertrophie bénigne de la prostate. Avec des phyto-médicaments que nous avons inventés, nous prévenons et guérissons complètement ces maladies de la prostate.

Comment peut-on contrôler son alimentation afin d’éviter les maladies de la prostate ?
Les personnes qui consomment trop de liqueurs ou d’alcool sont exposées à ces maladies de la prostate. La consommation du café est également un facteur d’aggravation de l’hypertrophie de la prostate. Les consommateurs des épices à effet irritant ne sont pas épargnés. Tous ceux qui consomment des aliments manufacturés courent aussi le risque de développer ces maladies… Ces substances chimiques consommées peuvent être de grands facteurs de risques des maladies de la prostate.

Certains avancent que ceux qui ont une activité sexuelle intense sont beaucoup plus exposés à ces maladies. Qu’en dites-vous ?
L’hypertrophie bénigne de la prostate n’est pas causée par une activité sexuelle intense comme les gens le disent à travers des débats prostatiques. Au contraire, les études ont prouvé que l’activité sexuelle est bénéfique à la santé de la prostate. Donc, quelqu’un qui a une activité sexuelle régulière est moins exposé à une hypertrophie bénigne de la prostate ou à un cancer de la prostate.

Comment peut-on alors diagnostiquer et traiter les maladies de la prostate ?
Dans la médecine conventionnelle, il y a des examens qu’il faut faire : une échographie vésico-prostatique, un dosage de Psa (Antigène spécifique de la prostate) et des examens urinaires. Toujours dans la médecine conventionnelle, il y a deux types de médicaments de synthèses qui ont été formulés. Il y a les inhibiteurs et les Alpha-bloquants. Ces deux types de médicaments sont des traitements hormonaux, donc ils ne guérissent pas. Ils soulagent les symptômes avec des effets secondaires qui rendent les personnes plus malades que jamais. Si ces traitements hormonaux échouent, le patient doit subir une intervention chirurgicale.
En phytothérapie, il y a eu de grandes avancées avec des phyto-médicaments qui ont été formulés. Dans notre institut, nous faisons de la phytothérapie clinique avec des phyto-médicaments aux extraits naturels de plantes scientifiquement confirmés. Nous étudions dans nos laboratoires des composés phyto-chimiques, nous faisons des tests d’activités biologiques et des essais cliniques sur des patients malades d’un cas donné. Si les résultats sont concluants, nous en formulons des médicaments. Avec ces médicaments, nous traitons des patients qui sont complètement guéris.

Parlez-nous un peu des avancées enregistrées dans la prévention et le traitement des maladies de la prostate ?
A l’Institut Abbé Romain Daï, nous étudions les plantes, leurs extraits et leurs interactivités avec les pathologies dans l’organisme. Nous avons donc inventé deux types de phyto-médicaments avec lesquels nous traitons efficacement les patients à travers toute l’Afrique y compris le Bénin. A la date d’aujourd’hui, nous avons déjà traité et guéri plus de 900 personnes qui peuvent en témoigner. Nous recevons les patients sur la base d’analyses médicales comme point de départ, c’est-à-dire une échographie vésico-prostatique et un dosage de Psa sérique. Nous leur faisons les mêmes analyses à la fin pour constater que le patient est effectivement guéri en très peu de temps. Nous avons donc des résultats que la médecine moderne ne peut pas avoir aujourd’hui. Il y a un patient que nous avons reçu dernièrement par exemple avec une prostate hypertrophiée de 94cc (cm3) et qui finalement se retrouve avec 54cc en moins de trois semaines, et il continue son traitement. Cela veut dire qu’il y a 40cc d’inhibition de l’inflammation prostatique. Ce résultat ne s’obtient nulle part ailleurs si ce n’est chez nous. En ce qui concerne le Psa, s’il dépasse 100ng/ml, il devient un cancer incurable en médecine moderne. Nous, nous avons reçu un patient qui présente un Psa élevé de 2000ng/ml et au bout de trois mois de traitements, il se retrouve à 66 ng/ml. Tous ces résultats constituent les avancées de notre institut et confirment que les maladies de la prostate se guérissent effectivement chez nous.

Travaillez-vous en collaboration avec la médecine moderne ?
Bien sûr qu’il y a une collaboration entre notre institut et les acteurs de la médecine moderne. Les pharmaciens et urologues font recours à nos produits dans le traitement de leurs patients. Donc, cette collaboration existe pour le bonheur de nos populations.
Au Bénin, l’Institut Abbé Romain Daï s’est implanté à Ste Rita à Cotonou, Immeuble de l’ancien Recteur Edouard Adjanonhoun, non loin du pont de Fifadji et nous sommes joignables aux numéros suivants : (00229) 62212012 / 63724272.
Je voudrais en profiter pour rassurer les populations que plus personne ne meurt de nos jours de l’hypertrophie de la prostate ou du cancer de la prostate. Toutes ces maladies se guérissent de nos jours et les preuves sont là.

Propos recueillis par Isac A. YAÏ



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