Evacué à Paris : Martin Assogba n’a passé que quelques heures à l’hôpital

Moïse DOSSOUMOU 19 décembre 2013

Dès sa descente d’avion dans la matinée du samedi dernier à Paris, Martin Assogba, évacué d’urgence de Cotonou, a été conduit dans les locaux du célèbre hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière. Chose curieuse, il n’aura passé que quelques heures en compagnie des médecins traitants, le temps de procéder à quelques examens. Visiblement, son état de santé ne justifiait pas un maintien pour une longue durée.
Selon notre correspondant dans l’Hexagone, les registres informatiques consultés au service accueil dudit hôpital indiquent que Martin Assogba ne se trouvait plus dans ce centre de santé à 11h. Jugeant son état satisfaisant, le médecin parisien l’a simplement confié à sa famille ainsi qu’au Dr Olory Togbé qui a effectué le voyage de Paris avec lui. Joint au téléphone, le médecin béninois s’est réfugié derrière le secret professionnel pour se dérober aux préoccupations de la presse.
Est-ce que les balles avaient déjà été extraites à Cotonou avant le voyage de Paris ? Aucune réponse à cette question pour l’instant. Néanmoins, l’administration de l’hôpital a estimé que si le patient avait été remis à sa famille dès le samedi à 11H, c’est que médicalement il n’y avait pas de raison de le maintenir dans les lits de la Pitié-Salpêtrière.
Jules-Armand Aniambossou, ambassadeur du Bénin en France, ayant souhaité s’enquérir de l’état de santé de l’illustre citoyen béninois, a fait appeler le service des admissions de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière mardi pour prendre un rendez-vous de visite. Mais, il lui a été indiqué que Martin Assogba a été remis à sa famille dès le samedi, est revenu pour une consultation le lundi et est reparti de l’hôpital car il n’y avait pas de raison de le retenir. Il serait dans un appartement privé auprès d’un membre de sa famille dans un arrondissement de Paris.
Comme pour corroborer le diagnostic de l’hôpital, le Docteur Olory-Togbe a repris hier, à la mi-journée, un vol direct pour rejoindre Cotonou où il dit avoir "beaucoup de travail" en instance.



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