Grogne dans le secteur de la santé : Le ministre Kindé Gazard et le collectif des syndicats parviennent à un consensus

Arnaud DOUMANHOUN 9 octobre 2013

Dorothée Kindé Gazard

Le ministre Dorothée Kindé Gazard et le collectif des syndicats de la santé ont eu, le vendredi dernier, une rencontre de travail, sur la feuille de revendications ayant conduit à une grève des praticiens. Au terme d’une heure d’échange à la salle de conférence du ministre de la santé, on peut bien dire que le ministre Dorothée Kindé Gazard est parvenu à un consensus avec ses partenaires sociaux. A l’ouverture de la séance, les mines étaient serrées de part et d’autre, l’atmosphère peu vivable. Après l’entrée en salle de la presse, le protocole introduit le mot du ministre de la santé. Mais, à peine eut-il fini qu’un syndicaliste, prétextant qu’il est le représentant de ses pairs, interroge le ministre de la santé sur la présence des hommes des médias : « Nous voulons qu’on nous explique la présence de la presse dans la salle. Nous voulons discuter entre nous des problèmes qui nous concernent et vous faites appel à la presse. Expliquez-nous ». Une injonction qui retient l’attention des premiers indexés (hommes des médias). Mais la réponse du ministre ne tardera pas : « Vous êtes les premiers à aller au devant de la presse. J’étais en tournée gouvernementale et j’ai sollicité auprès de vous un peu temps pour rejoindre la séance que j’avais initiée pour discuter des préoccupations objets de la grogne dans notre secteur. Hélas ! Vous n’avez pas attendu et êtes allés faire des déclarations aux médias. Comprenez donc que je puisse communiquer, d’abord en tant que ministre de la République autour de mes actions et, ensuite, pour rétablir l’image… ». Le ministre n’ira pas au bout de ses idées. Le chef de la cellule de communication fit son entrée et invite les journalistes à replier. Seuls les cadreurs prennent des Pc avant de sortir.
L’attente à l’extérieur aura duré 1heure. A nouveau autorisés, les hommes des médias entrent dans la salle. A l’intérieur, l’ambiance est conviviale. Le sourire se lisait sur tous les visages. ‘’Madame le ministre, nous ne ferons pas de déclarations maintenant. Nous allons d’abord rendre compte à nos pairs et vous verrez, il n’y a aucun problème’’, a lancé un syndicaliste. On chuchotait de petits mots à l’oreille de son voisin. Des échanges accouchaient des éclats de rire. Le ministre appelle au calme et livre son mot à la presse : « Le collectif des syndicats de la santé a fait une déclaration le 1er octobre 2013. Nous avons cherché à les rencontrer. Ainsi, nous avons beaucoup discuté, c’est dire que le dialogue demeure d’actualité. Ils sont accessibles au dialogue, à ce qu’on discute de différents problèmes, qu’on apporte des solutions à leurs préoccupations. Je voudrais donc rassurer les uns et les autres que le gouvernement est à l’écoute. Tout mon cabinet est mobilisé pour qu’on apporte des réponses aux préoccupations des partenaires sociaux ».



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