Insécurité dans les villes du Bénin : Les hors-la-loi sévissent à Bassila, Calavi et Cotonou

La rédaction 14 août 2017

Le week-end a été marqué par plusieurs actes d’insécurité, notamment dans les villes de Calavi, Cotonou et Bassila. Les malfrats se font parler d’eux à nouveau après un temps d’accalmie.

Deux militaires démobilisés arrêtés à Calavi

Deux militaires démobilisés qui sèment depuis un certain temps la terreur à Abomey-Calavi et environs sont enfin tombés dans les mailles de la police nationale. Ces individus arrêtés par les éléments du Commissariat central d’Abomey-Calavi sont spécialisés dans les vols à main armée et les cambriolages. Ils se font également passer, par moments, pour des Inspecteurs de police en service Commissariat d’Abomey-Calavi pour effectuer des « opérations ». C’est d’ailleurs sur ce coup qu’ils ont été arrêtés, le samedi dernier, dans un hôtel de la place alors qu’ils s’y apprêtaient à emporter une machine à sous. La hiérarchie policière informée par le promoteur qui cherchait à bénéficier de son intervention, puisque se disant aux normes, a donc spontanément réagi. Ces militaires démobilisés ont été appréhendés et seront présentés ce jour au procureur de la République.

Un mort et plusieurs blessés à Bassila
Un passager d’un véhicule a été tué et plusieurs autres blessés, le 11 août dernier par des hors-la-loi. Ceux-ci sont tombés dans une embuscade des malfrats à la hauteur de Doguê à Bassila. Cette attaque illustre bien le regain d’insécurité à l’intérieur du pays, en dépit du maillage sécuritaire en place.

La peur gagne Adjagbo
Les malfrats se sont fait à nouveau parler d’eux à Adjagbo, une localité où règne l’insécurité dans la commune d’Abomey-Calavi. Dans la nuit du vendredi, une moto a été arrachée à une dame après qu’elle a été charcutée par les délinquants. L’attaque a eu lieu dans sa Vons autour de 20 heures. Il faut souligner qu’en dehors des vols de motos, les cambriolages sont récurrents dans la zone.

Des disparitions d’enfants
Le phénomène est devenu récurrent et crée la panique au sein des populations. Les disparitions d’enfants sont devenus à Cotonou et environs monnaie courante avec des alertes sur les réseaux sociaux. Que ce soit des enfants de 8 ans, 14 ans ou plus, ils sont devenus la cible des kidnappeurs. Les suspicions vont bon train, surtout que les crimes rituels connaissent de plus en plus une expansion. Plusieurs personnes, enfants comme jeunes, ont été portées disparues ces dernières semaines, notamment à Vèdoko et Akpakpa. La situation est aussi inquiétante dans les autres villes du Bénin, en témoigne les avis de recherche dans les médias, notamment à l’Ortb.
Richard AKOTCHAYE (Coll.)



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