Insécurité routière : L'Afrique de l'Ouest se mobilise pour éradiquer le fléau

Arnaud DOUMANHOUN 25 avril 2013

Le ministre de l’Intérieur, de la sécurité publique et des cultes, Benoît Dègla, représentant son homologue des Transports, a procédé hier à l’ouverture des travaux de la réunion du comité technique et du comité exécutif de l’organisation pour la sécurité routière en Afrique de l’Ouest (Osrao). ’’Nous voulons nous mobiliser pour éradiquer durablement l’insécurité routière. Un fléau qui tue, blesse des milliers de personnes, souvent jeunes, mutilées à vie et dont l’existence et celle de leurs proches deviennent un long calvaire’’, a déclaré le secrétaire général de l’Osrao.

Les accidents de la circulation font au moins 1,3 million de décès par an et plus de 50 millions de blessés dans le monde en général et les pays en développement en particulier. Selon l’Organisation mondiale de la santé (Oms), ce fléau constitue la 9ème cause de mortalité au monde. Si rien n’est fait, les prévisions annoncent le passage des accidents de la circulation à la 3ème cause de décès. Pour inverser la tendance, les pays d’Afrique de l’Ouest réunis au sein de l’Organisation pour la sécurité routière en Afrique de l’Ouest (Osrao) pensent à une politique sous-régionale plus efficace, éducative et préventive. C’est dans ce cadre que se tient du 24 au 26 avril 2013 au Palais des Congrès à Cotonou, la réunion du Comité exécutif de l’Osrao. Durant ces trois jours, les membres de ce comité vont réfléchir sur le travail abattu par le comité technique. Lequel travail recommande entre autres, une meilleure maîtrise de l’information sur la sécurité routière, des indicateurs objectifs réguliers pays par pays et au niveau sous-régional, pour apprécier la régularité des chiffres. Le Secrétaire général de l’Osrao, Directeur général du Cnsr-Bénin, Joseph Bocco, a exprimé la satisfaction du comité technique quant au consensus qui s’est dégagé des diagnostics posés en vue de l’amélioration de la sécurité routière dans les pays membres de l’Osrao. A l’en croire, le rapport du Comité technique soumis au Comité exécutif est une boussole pour l’orientation des actions futures. Le ministre de l’Intérieur, de la sécurité publique et des cultes, Benoît Dègla, représentant son homologue des Transports, procédant à l’ouverture des travaux, a salué la noblesse de la tâche de l’Osrao qui vise à réduire le fléau des accidents routiers à l’horizon 2020. Il a exhorté les délégués à doter les pays membres de l’Osrao de l’outil d’aide à la décision qu’est une base de données fonctionnelle et d’une fiabilité pérenne.



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