Intoxications autour de la campagne cotonnière 2017-2018 : En quantité et en qualité, les intrants disponibles !

La rédaction 17 octobre 2017

Le mensonge a beau courir, il se fait toujours rattraper par la vérité. Et bien vivants, les détracteurs de la campagne cotonnière 2017-2018 le seront pour constater, contrairement au bruit qu’ils ont fait courir dans le monde des producteurs que la qualité des intrants, herbicides et insecticides était douteuse et que ceux-ci n’existaient même pas en quantité, qu’au fait, ils ont tort. Et donc, en réalité, au cours de la période des emblavures et des semis, les producteurs de coton ont eu les produits de traitement en qualité et en quantité pour faire régulièrement les 6 traitements recommandés. Mieux, les surfaces en culture intensive ont reçu les produits selon les doses définies.
Pour rappel, il est prévu à titre expérimental au cours de la campagne en cours, de tout mettre en œuvre pour obtenir au moins 2 tonnes à l’hectare en culture intensive. D’ailleurs, par rapport à cette expérimentation qui vise à booster la culture de l’or blanc, il se note déjà par plant, plus de 80 capsules de coton graine sur les emblavures en culture intensive alors que la moyenne était autour de 30 capsules il y a quelques années.
Aussi, les premières récoltes ont commencé dans les communes de l’Alibori, et les acteurs s’activent à ce que cette importante production qui battra tous les records soit égrenée hors pluie et avant la fin du mois d’Avril 2018. Bref, s’il était vrai que les intrants étaient soit de mauvaise qualité ou en quantité insuffisante, il serait, à l’heure actuelle, impossible d’envisager de si belles récoltes et une production record. Alors, pas la peine de s’attarder sur des broutilles. Avec l’apport des professionnels rompus à la tâche pour l’essor de la filière coton, les fruits ne peuvent que tenir la promesse des fleurs !



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