Journée africaine de l’infrastructure qualité : L’Anm engagée pour le respect des normes

Arnaud DOUMANHOUN 19 mai 2017

L’Agence nationale de normalisation, de métrologie et du contrôle qualité (Anm) a commémoré hier, à la salle de fête de Magic Land à Cotonou, la journée africaine de l’infrastructure qualité. A l’occasion, le ministre de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Mica), Lazare Sèhouéto et les Directeurs de l’Anm, Loukoumane Ossénie et du commerce, Bernard Fabi, leurs partenaires, les ambassadeurs d’Allemagne et de la Turquie, ont échangé avec les hommes des médias sur la place de la métrologie dans le développement économique d’un pays.

« Quelle métrologie pour quelle économie ? ». C’est autour de cette thématique que journalistes, partenaires techniques et financiers, et cadres du ministère de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Mica) en général, de l’Anm en particulier ont confronté leurs idées, pour relever les enjeux du contrôle des normes dans le développement économique des Etats africains, notamment en ce qui concerne l’exportation de leurs produits. « La question de la qualité est au cœur du développement des pays. Et l’Etat doit faire en sorte que la norme soit respectée, sinon notre pays ne peut s’intégrer. Aujourd’hui, la Chine peut exporter vers l’Europe et les Etats-Unis parce qu’elle s’est mise aux normes. Donc, si nous ne nous conformons pas aux normes, nous signons notre arrêt de mort sur le marché international… », a déclaré le ministre Lazare Sèhouéto. Au cours de ce déjeuner-débat, deux éléments vidéo ont permis aux participants de toucher du doigt la problématique de la mesure et de la qualité en Afrique, mais aussi de se rendre à l’évidence que l’infrastructure qualité est une condition de base pour passer au commerce global. Et la mission de l’Anm est de veiller au respect des normes tant pour le commerce intérieur, qu’extérieur. A en croire le Directeur général Loukoumane Ossénie : « L’Anm accompagne les entreprises à mettre sur le marché des produits de qualité, et l’outil qui permet de faire ce contrôle, c’est la métrologie. Par exemple, le taux d’acidité au niveau du Karité, la maîtrise du poids du conteneur envoyé à l’extérieur..., voilà les défis que notre métrologie doit relever ».



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