Journée internationale de la paix : Le Pnud plaide pour un avenir à l’abri des violences

La rédaction 21 septembre 2016

En prélude à la commémoration de la journée internationale de la paix édition 2016, le Programme des Nations-Unies pour le développement (Pnud) et la Coalition nationale de la paix du Bénin ont tenu hier à Azalaï hôtel à Cotonou un point de presse. La célébration de cette année est placée sous le thème : « Les objectifs du développement durable, composantes de la paix ». Selon Fatoumatou Batoko Zossou, présidente de la Coalition nationale de la paix, des universitaires, des syndicalistes et des personnalités religieuses répartis sur tout le territoire national œuvrent au quotidien à travers sa structure pour l’enracinement de la paix au Bénin. « Nous avons démarré des activités depuis le 16 septembre dernier en élaborant des messages télévisés et en organisant des séances de prières dans les mosquées et les églises », a-t-elle déclaré. Au dire du professeur Albert Tévoedjrè, les Nations unies ont été la première institution à reconnaître l’Initiative africaine d’éducation à la paix et au développement par le dialogue interreligieux et interculturel comme une chance de grand progrès pour la paix. Ainsi, l’inauguration de la maison de la paix à Kpoguidi est le premier anneau d’une immense chaîne qui se veut être le symbole concret de ce que la paix doit être. « Apprendre à coexister, c’est l’unique chemin car, la foi sans les œuvres est une foi morte », a-t-il déclaré. Pour y parvenir, une pétition a été lancée lors du ramadan et ce, jusqu’au prochain ramadan pour recueillir le plus de signatures possibles afin d’obliger les Nations unies à se doter d’une force aussi importante que l’Onusi et autres pour la paix. « Mettons un milliard dans le vivre ensemble et nous aurons des résultats », a-t-il conseillé. Pour sa part, le représentant résident du Pnud au Bénin Siaka Coulibaly a affirmé que les Nations-Unies, à l’occasion de cette journée, invitent tous les pays du monde, à se rappeler leur humanité commune et à œuvrer de commun accord pour construire un avenir à l’abri des violences. « Les 17 Odd sont des objectifs universels qui s’appliquent à tous les pays. Ils sont indispensables parce qu’ils constituent le socle de la paix et si nous faisons cause commune de la paix, elle sera une réalité », a-t-il souligné. Il a par ailleurs exhorté les populations à célébrer la semaine de la paix tout en précisant que le développement et la paix sont interdépendants et se renforcent. « A travers les œuvres de développement, nous pouvons contribuer à la consolidation d’une paix durable », a-t-il conclu.
Sandric DIKPE (Coll.)



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