L'opération Djakpata livre ses premiers chiffres

Arnaud DOUMANHOUN 27 juin 2013

Lancée sur l’esplanade extérieure du stade de l’amitié de Cotonou l’opération Djakpata livre son premier bilan globalement satisfaisant en dépit des failles dues essentiellement au déficit de moyens humains et matériels. Mais au-delà de tous, la dissuasion reste le 1er élément de satisfaction…

Protéger les populations et permettre la libre circulation des personnes et des biens en sécurisant le territoire national, avec un effort initial sur les villes de Cotonou, Abomey-Calavi, Agblangandan et leurs environs, l’opération Djakpata a eu pour premier bilan la dissuasion. Devant cette mobilisation peu ordinaire des ressources, les malfrats ont été des fois pistés et traqués. Armée de terre, Gendarmerie Nationale, Police nationale, Forces Aériennes, l’ensemble de ces troupes sont activement mobilisés pour appuyer les opérations sécuritaires existant déjà sur le terrain. Résultats, les villes de Cotonou, Porto-Novo, Parakou, Abomey-Calavi sont quadrillées et la prévention est priorisée. Progressivement, l’opération atteint ses objectifs avec un tableau de bord satisfaisant. Les braquages ont diminué dans les localités de même que la petite délinquance. La plupart des ghettos sont détruits et les occupants ont peur d’y retourner.

La coproduction de la sécurité interpelle les populations

Pour assurer à cette opération, il importe que toutes les couches socio professionnelles des populations béninoises y apportent activement leurs contributions effectives par les comités locaux de sécurité dont la mise en œuvre a été récemment lancée au Palais des Congrès de Cotonou.

Le gouvernement vient de lancer la grande offensive contre l’insécurité qui tend à s’inviter chez nous ces derniers temps pour des raisons évidentes de dégradation du climat sous-régional. Un quadrillage systématique de chaque quartier avec des forces mixte de défense et de sécurité dans les grandes agglomérations du pays et une intensification des installations des comités locaux de sécurité dans les villes de Cotonou, Porto-Novo, Parakou, Abomey-Calavi et les autres agglomérations du pays. Les patrouilles diurnes et nocturnes seront généralisées avec des opérations coup de poing et une vaste campagne de destruction de tous les nids de malfrats, de tous les ghettos.

Les populations sont invitées à collaborer dans le cadre formel de la coproduction de la sécurité. Elles doivent adopter les comportements de prudence et donner, de façon systématique toutes les informations suspectes aux forces de l’ordre



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